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II. L’organisation
mercredi 31 janvier 2007, par
1. POUR UN PROFIL ANTI-LIBERAL, ANTICAPITALISTE, REVOLUTIONNAIRE
Face à un gouvernement de gauche plurielle, dans lequel se retrouvent toutes les composantes traditionnelles de la gauche, nous nous devons d’adopter un profil politique qui soit clair, et en mesure de pouvoir peser concrètement sur la situation politique de la jeunesse. Notre organisation doit donc s’adresser à toute la jeunesse, sans faire le choix d’une frange dite plus radicalisée, mais en prenant conscience que notre projet révolutionnaire à vocation à être majoritaire dans la jeunesse. Cela implique une démarche ouverte et compréhensible à son ensemble, c’est-à-dire en partant de son niveau de conscience. Les luttes que nous impulsons ont, là aussi, vocation à être des mobilisations de masse, et doivent permettre des victoires concrètes. Cela ne nous empêche pas de nous investir ponctuellement dans des initiatives minoritaires, non minorisantes, que nous cherchons systématiquement à populariser largement (Marches européennes, précarité,...etc.). Nous articulons notre agitation sur la nécessité de rompre avec la politique toujours plus libérale du gouvernement en avançant des mots d’ordre montrant combien le gouvernement mène une politique qui n’est pas au service des jeunes et qu’il faut lui imposer nos revendications par des mobilisations et que ces revendications posent les bases d’une politique alternative de gauche.
Ce profil dois s’adresser en priorité à la jeunesse scolarisée, non seulement parce que c’est cette jeunesse qui se mobilise majoritairement et qui prend conscience quelle existe en tant que telle, mais surtout parce que c’est l’école, la scolarisation, qui la caractérise principalement. Nous tenons compte dans notre profil de l’hétérogénéité de cette jeunesse scolarisée en adaptant notre discours à ses diverses préoccupations. La question de la diversification de notre implantation au sein de la jeunesse scolarisée se pose de façon plus concrète aujourd’hui, comme l’a montré la massivité de la présence des lycées professionnels dans les dernière mobilisations lycéennes. Il n’y a pas de fatalité à ce que nous n’organisions très majoritairement que des étudiant-e-s des filières générales de l’université. Les lycéen-ne-s notamment des lycées professionnels se sont régulièrement engagés dans les luttes ces dernières années (mobilisation antifasciste, mouvements lycéens, soutien aux Sans-Papiers). Il est impératif de s’adresser à cette jeunesse qui ne se retrouvera pas en grande partie à la fac. Priorité aux lycées dons, sans lâcher les facs bien sûr. Donnons nous un matériel spécifique régulier qui s’adresse aux lycées et qui tiennent compte du fait que les situations et les préoccupations sont souvent différente dans les lycées techniques et professionnels, ce qui nécessite un effort évident et spécifique dans la rédaction du matériel. De plus, en fonction des possibilités, nous expérimentons une intervention sur les CFA.
Nous prenons en compte également le fait que les mobilisations de la jeunesse, y compris scolarisée, ne se déroule pas forcément dans le cadre de cette institution mais peuvent éventuellement s’organiser au niveau du quartier ou de la ville : collectifs de soutien aux Sans Papier-e-s, Marches européennes, mouvement des chômeurs, DAL, RL’f, luttes écologistes... etc.
Notre profil est celui d’une organisation d’action, unitaire, en phase avec son milieu par son ancrage dans le travail de masse, une organisation anti-libérale, anticapitaliste, révolutionnaire dont le discours soit compréhensible par la majorité des jeunes. S’appuyant sur la dynamique nouvelle de la LCR, notre organisation est le point de cristallisation de la résistance au libéralisme. Pour cela, notre organisation se positionne comme une organisation la plus à gauche possible, bref une organisation qui soit 100% à gauche.
1.1. UN PROFIL POLITIQUE QUI S’ADRESSE A L’ENSEMBLE DE LA JEUNESSE
Les JCR-RED s’adressent à l’ensemble des jeunes. Nous luttons pour l’unité des différentes composantes de la jeunesse. S’adresser à toute la jeunesse c’est partir de son niveau de conscience (déterminé par la situation politique et l’analyse que l’on peut en faire), et surtout de ses préoccupations quotidiennes, pour avancer en positif sur nos revendications qui doivent permettre à la jeunesse de faire le lien avec la possibilité d’un autre choix de société.
Il est impératif de construire des luttes et de les impulser pour que les mobilisations qui en découlent soient de masse et gagnent sur leurs revendications même minimales. C’est alors le point de départ de mobilisations plus profondes, directement liées à un choix d’alternative politique. C’est donc en s’adressant à toute la jeunesse, mais aussi à toutes les organisations de la jeunesse liées au mouvement ouvrier que l’on construira ces luttes.
Nous devons donc élaborer un matériel adapté qui permette de s’adresser à tous les jeunes.
Nos intérêts sont ceux de la jeunesse. C’est pourquoi nous nous battons pour être l’instrument le plus adapté et le plus utile, en mettant en avant les revendications progressistes de la jeunesse, en s’efforçant de les faire vivre dans les organisations de masse où l’on intervient mais aussi en ayant toujours la volonté de construire l’unité autour de ces revendications. Pour cela nous devons être investis dans les structures de masse qui organisent les jeunes auprès desquels nous intervenons : syndicats étudiants dans les facs, UlyS dans les lycées, collectifs Ras l’front, comités ATTAC, organisations de femmes…
Afin que nos revendications et nos campagnes touchent une large audience nous devons essayer de les inscrire dans le cadre d’échéances unitaires de mobilisation. Pour cela nous prenons contact avec toutes les organisations de jeunesses liées au mouvement ouvrier. Notre politique dans ce domaine est guidée par un principe : l’unité à pour but d’entraîner l’action des jeunes.
C’est en s’adressant à toute la jeunesse de cette façon que nous aurons un poids sur son niveau de conscience, mais aussi sur sa direction.
1.2. UN PROFIL ANTILIBERAL, ANTICAPITALISTE, REVOLUTIONNAIRE
Nos campagnes politiques partent de réalités, de la faillite du système capitaliste telle quelle est réellement ressentie par une large frange de la jeunesse. Pour cela nous articulons, avec notre agitation et notre propagande, les réponses immédiates et un projet global de société. Nous utilisons les contradictions auxquelles les jeunes se trouvent confrontés. Il ne s’agit pas de désarticuler la question d’une organisation anti-libérale d’une organisation anticapitaliste, mais plutôt de partir d’une critique des politiques libérales comme l’expression quotidienne du capitalisme. C’est en articulant nos revendications et nos campagnes autour de mots d’ordres anti-libéraux que l’on fera avancer la jeunesse sur un profil anticapitaliste. Aujourd’hui c’est l’offensive libérale qui est à l’ordre du jour, la casse du service public, la loi du profit, l’idée que la sphère politique ne peut avoir de poids sur les choix économiques, etc. . Au niveau de la jeunesse il s’agit du désinvestissement financier de l’Etat dans l’enseignement public, l’incapacité à offrir une condition sociale acceptable et un débouché professionnel.
Nos campagnes et nos mots d’ordre sont anticapitalistes et antilibéraux selon les sujets. Ils doivent permettre de développer et de rendre légitime au sein du milieu dans lequel nous intervenons des revendications, une conscience sociale (par la lutte on peut changer les choses) et une conscience politique (une autre société est possible et nécessaire, pour ne pas subir il faut s’organiser). Nous avançons notre identité révolutionnaire, pou
De plus, nous dénonçons la politique du gouvernement acquis tant dans la pratique que dans l’idéologie au libéralisme. Les mobilisations de la jeunesse s’opposent objectivement au gouvernement, même si l’expression consciente de cette opposition reste pour le moment marginale. C’est pourquoi, nous n’entretenons aucune illusion sur la volonté du gouvernement de répondre aux aspirations de la jeunesse : il a fait le choix des profits. Nous mettons en avant la nécessite de se mobiliser face au gouvernement pour gagner sur les revendications de la jeunesse.
D’autre part, nous développons également un profil subversif en intervenant sur des questions qui ne sont pas au cœur de la lutte des classes mais qui constituent des préoccupations propres à la jeunesse et des vecteurs de radicalisation : sexualités, internationalisme, répression policière, antimilitarisme... etc.
Mais dans notre agitation comme dans notre propagande, notre message doit pouvoir passer de l’anti-libéralisme à l’anticapitalisme. Notre identité révolutionnaire est essentielle à notre existence, pour deux raisons. D’une part, en tant qu’organisation, nous savons que c’est cette identité qui nous différencie des autres organisations de jeunesse, car nous ne cherchons pas de compromis avec ce système, nous agissons pour favoriser les luttes sans concession, pour pousser à l’auto-organisation démocratique de celles-ci, pour les amener le plus loin possible, afin de gagner le rapport de forces le plus avantageux et de rendre sensible aux jeunes la possibilité d’un autre mode de fonctionnement social. D’autre part, en direction des jeunes, c’est grâce à notre identité révolutionnaire que nous pouvons continuer de faire vivre l’idée qu’une autre société est nécessaire, donc possible, et qu’elle implique une rupture avec l’ordre existant. Cela ne nous empêche pas de défendre des revendications qui si elles ne sont pas révolutionnaires, permettent d’améliorer les conditions de vies concrètes des gens. Nous essayons de mobiliser autour d’elles. Par ailleurs, nous expliquons qu ‘elles sont insuffisantes et que ce système n’est pas réformable.
Pour cela, nous mettons en avant la situation d’urgence sociale dans laquelle se trouve la jeunesse. Nous élaborons un plan d’urgence, éléments d’une politique alternative qui permette de rompre avec le libéralisme et qui mette en perspective la nécessité d’une rupture radicale avec le capitalisme.
1.3. APPARITION PROPRE ET CAMPAGNES
Nos campagnes ne se résument pas à la sortie d’un tract et/ou d’une ou plusieurs affiches. Elles ne sont pas non plus une superposition artificielle de 2 ou 3 thèmes. Nos campagnes doivent aborder une idée forte, qui résume les problèmes et qui nous semble la plus à même de toucher et unifier la jeunesse.
S’il semble possible de caractériser les modes de politisation de la jeunesse en fonction des questions dites "sociétales ”, et questions sociales, nous devons veiller à ne pas reproduire une différenciation légitimée par la société libérale par ce que les questions dites sociétales ne poseraient pas clairement le choix d’une autre société. Il s’agit non seulement pour nous de faire le lien avec les questions sociales sous-jacentes, mais de montrer que n’importe quelle question pose le problème de l’alternative politique, bien que plus ou moins explicitement.
C’est pourquoi, pour être en phase avec les jeunes, nous devons être capables d’aborder toutes les questions les touchant au quotidien en poussant leur logique jusqu’aux choix de société. Ainsi, si la question de la lutte contre la précarité s’attaque objectivement à la structure économique de la société capitaliste, celle du choix de sa sexualité, en s’attaquant objectivement à la structure idéologique qui légitime cette société, comporte tout autant de potentialité de mobilisation selon des modalités différentes.
Il s’agit donc d’avoir un profil politique qui permette à nos campagnes de mobiliser l’ensemble de la jeunesse, en cherchant toujours l’unité, partant de son niveau de conscience, et amène la jeunesse à obtenir des victoires, tout en élaborant, un matériel de propagande qui fasse le lien entre les mobilisations et le changement nécessaire de société, et en développant des initiatives propres en terme d’action set de meetings qui nous permettent de développer et de populariser notre projet de transformation sociale au travers d’un plan d’urgence pour les jeunes.
1.4. UNITE ET DEMOCRATIE DANS LES LUTTES
Par notre orientation et par le biais de notre activité dans le mouvement de masse, nous devons pousser à l’auto-organisation des luttes de la jeunesse, dans un cadre démocratique. Dans cette optique, la bataille pour l’unité est essentielle : afin de créer les conditions politiques de mobilisations d’ampleur dans la jeunesse, condition sine qua none de cette auto-organisation, il est indispensable de pousser à la construction de cadres unitaires, rassemblant syndicats, associations et organisations de jeunesse liées au mouvement ouvrier.
Cependant, nos campagnes ne s’effectuent pas à froid. Afin que nos revendications touchent une large audience, nous inscrivons nos campagnes centrales dans le cadre d’échéances unitaires. Pour cela, nous proposons à toutes les organisations de jeunesse liées au mouvement ouvrier l’unité sur la base, non pas d’une programme complet, mais de une ou quelques revendications qui sont justes et que nous partageons.
Les organisations de jeunesse sont proportionnellement nettement plus faible que celles du mouvement ouvrier. La dynamique unitaire rencontre donc objectivement des limites du point de vue de sa capacité à entraîner des mobilisations de masse. Néanmoins, nous bénéficions de marge de manœuvre supérieures à celles qui existent dans le mouvement ouvrier, avec des prises de position des organisations de jeunesse liées au gouvernement parfois plus à gauche que leur parti. Notre politique dans ce domaine doit donc être guidée par ce principe : l’unité à pour but d’entraîner l’action des jeunes. Nous devons donc prendre garde à ne pas entretenir des relations abstraites au sein de coquilles vides coupées de la réalité locale mais nous nous efforçons de constituer un front de la jeunesse qui soit un rempart aux attaques et qui se place aux côté du mouvement ouvrier. Nous poussons à l’unité au sein de collectifs qui organisent des initiatives (manifs, meetings…) et sortent du matériel. Nous cherchons au maximum à assurer la cohérence des activités locales et nationales. Pour cela, nous poussons à ce que la plate-forme nationale soit la plus ciblée possible et réponde aux attaques du moments afin d’être maniable sur le terrain de la fac ou des lycées.
Notre combat pour l’unité est à la source des mobilisations. La démocratie est la seule garantie pour l’auto-organisation des jeunes. Nous luttons pour instaurer dans les mouvements un cadre démocratique (assemblée générale, comité de grève, coordination) et nous poussons à ce que les syndicats et les associations respectent et intègrent ce cadre qui est choisi par l’assemblée des jeunes de façon démocratique.
2. Fonctionnement des JCR
Le bilan du fonctionnement de l’organisation présenté à la dernière DN a mis en lumière une série d’évolutions, de problèmes, de disfonctionnements. Ce texte fait des propositions pour essayer de prendre en compte les évolutions et de remédier à ces faiblesses.
Avant toute chose il convient de mettre en lumière les préoccupations politiques qui guident les propositions que nous faisons. Un des points centraux que nous ne devons pas perdre de vue réside dans le fait suivant : l’organisation se renouvelle à 80 % en deux ans. Cette affirmation implique deux corollaires : d’abord un questionnement en ce qui concerne les rythmes de renouvellement des instances (ce rythme suit-il celui de l’orga ?) et un second questionnement sur la formation des militants.
Le renouvellement des instances doit suivre un rythme en harmonie avec le reste de l’organisation afin de ne pas avoir un trop gros décalage entre l’organisation et sa direction. Cette question d’harmonie soulève un problème démocratique : pour que l’organisation fonctionne bien il faut qu’il puisse y avoir un aller-retour entre la direction et la “ base ”. Au vu de la relative instabilité du militantisme dans la jeunesse il faut pouvoir renouveler les directions de manières à ce que par exemple une section ne se retrouve plus sans titulaire à la DN parce qu’il ne milite plus. De plus au vu de taux de renouvellemEnt de l’orga il faut selon nous voir les congrès nationaux de manière différente. Ils ne doivent plus apparaître comme de grandes messes lourdes à organiser tous les deux ans mais comme un cadre de débat sur le fond assez souple afin de pouvoir coller aux évolutions (souvent rapides) de la jeunesse. Pour toutes ces raisons, il parait important de revoir les rythmes de l’organisation.
Parallèlement à cela l’organisation et notamment sa direction centrale connaît des difficultés dans ses taches de centralisations.A la fois au niveau des secrétariats nationaux (AF, AR !, Femmes Etudiants !,...) comme au niveau du BN. Ce problème de centralisation doit nous faire réfléchir à la place du nationale dans l’orga. Il faut absolument éviter de faire apparaître le BN comme quelque chose d’inutile et qui tire l’organisation vers le bas. Pour cette raison et parce que le national connaît des difficultés temporaires, redonner des marges de manœuvre aux sections (y compris en termes financiers) afin qu’elle puissent développer une ligne locale plus facilement. Cela dit il est impératif que les sections les plus fortes soutiennent spécifiquement le national. Pour cela il est nécessaire de les impliquer dans la gestion du national. En outre ce problème de centralisation entre en résonance avec la nécessité d’une homogénéisation des acquis politiques des JCR et donc du développement des relations horizontales (relation entre sections qui interviennent sur les mêmes questions ou qui rencontrent les mêmes problèmes par exemple avec les fafs,...) afin de collectiviser les expériences, les réussites et aussi les échecs au sein de l’organisation. Cette communication horizontale permettrait de profiter pleinement de l’expérience de chaque section et d’augmenter ainsi la mémoire commune et donc le capital politique des JCR.
Dans le cadre d’un débat sur notre fonctionnement, il nous faut aussi envisager les relations entre la Ligue et les JCR. Si le bilan de la campagne Européennes est mitigés a ce sujet, il nous donne quelques pistes de réflexions qu’il faudra développer. Pour notre part nous pensons que les JCR doivent voir la Ligue comme un bon tremplin pour le développement de l’organisation. Tant en terme technique, que politique la Lique peut apporter beaucoup au JCR et vise-versa. Charge à nos deux organisations de mettre en place un cadre de respect mutuel où chacune de nous y trouvera son compte.
Cette longue introduction est selon nous fondamentale afin que chaque membre de l’organisation comprenne bien les motivations politiques qui sous-tendent ces propositions organisationnelles. Il ne faut à aucun moment déconnecter les discussions sur les instances et sur le mode de fonctionnement de questions politiques. Les propositions qui vont suivre ne sont pas le produit d’un schéma fait à la va vite sur un coin de table !
2.1. Les congr s
La fréquence des congrès reste la même, c’est à dire qu’ils se tiennent dans le cadre fixé par les satuts.
2.2 La Direction Nationale (DN)
Dans notre schéma organisationnel, la DN ne change pas et continue d’être la direction politique de l’organisation. En effet si les congrès ont lieu tous les ans, la DN se renouvellera tous les ans ce qui règle les problèmes de décalages et minimise beaucoup les problèmes de sections sans représentants à la DN. Les seuls changements qui toucheraient la DN concerneraient sa régularité. Afin de bien rythmer la vie de l’orga autour de la DN nous proposons une DN tous les deux mois à date fixe (par exemple le deuxième week-end du mois). Cette proposition sera à moduler en fonction des mobilisations.
2.3. Le Bureau National (BN)
C’est au niveau de l’exécutif que le schéma change. Bien que le BN soit toujours issu de la DN il devient national et pour la répartition, nous nous fixons l’objectif d’associer des camarades de province (toujours en prenant en compte la proportionnalité des différents courants, tendances, sensibilités,...).Cette démarche à deux objectifs : ré-impliquer les grosses sections de province dans la vie du national et soutenir le national par ailleurs affaibli. Le BN se réunira tous les mois en alternance avec la DN et les mois de DN le vendredi soir ou le samedi matin pour préparer la DN, il propose notamment un ordre du jour et se répartit les rapports en DN. Les taches du BN seraient les suivantes : production de matériel nationale, suivis des différents secrétariats nationaux et des sections, discussions politiques qui seront le substrat du contenu de la circulaire, discussions sur les relations unitaires,.... Ce BN national continuera d’être l’organe exécutif des JCR. En période de mobilisation, le BN devra composer et mandater une équipe qui assumera le rôle de direction politique pour le mouvement.
2.4 Le Secr ?tariat Parisien (SP)
Le secrétariat parisien est composé(e) de parisien(ne)s issu(e)s et élu(e)s du Bureau National. Il a pour tâche de gérer les questions qui sont difficilement délocalisables comme le suivis des relations unitaires, la trésorerie et la production et l’envoi de circulaires. Entre deux BN le SP est mandaté pour gérer le quotidien de l’orga ainsi que les taches techniques (routages,...).
2.5 Les Secr ?tariats Nationaux (SN) et stages nationaux
Les différents secrétariats nationaux à développer prendront la forme du secrétariat femme actuel. Un secrétariat composé de camarades de province et de Paris. Ce secrétariat est élu par la DN. Une demie-journée par DN est consacrée à la réunion des secrétariats nationaux. Il est hautement souhaitable que les membres du BN s’investissent dans les secrétariats afin d’y suivre l’activité. De plus les secretariats nationaux peuvent proposer et organiser des stages de formation nationaux.
2.6 Autres mesures organisationnelles
Afin de rendre techniquement possible tous ces aménagements il faudrait que le congrès mandate les nouvelles instances pour qu’elles mettent en place le plus rapidement possible une circulaire Internet. Cette liste Internet permettra de développer les relations horizontales de l’orga et d’assouplir son fonctionnement en cas de mobilisations. De plus cette liste permettra de faire des économies sur le courrier et les photocopies et de financer le surcroît de dépenses en voyages qu’implique ce nouveau fonctionnement.
Les JCR mettent en place au niveau national un fichier des sympathisant-e-s et l’utilisent pour envoyer ou mailer des propositions d’abonnement à RED, de la pub pour le camp de jeunes de la Ivème Internationale et des infos dur des échéances nationales (manif, marches…)
2.7 Les liens avec la LCR
La campagne Européennes à montrer que les liens avec la Ligue avait tendance à s’étirer de manière démesurée en période d’accélération politique. Il nous faut donc travailler à resserrer ses liens dans le respect des intérêts de nos deux organisations. Il nous faut envisager les liens avec la Ligue comme une synergie profitable aux deux composante. En effet, les JCR sont un outil de compréhension de la jeunesse et de rajeunissement pour la Ligue. En retour, la Ligue doit être une béquille, un soutien politique et organisationnel pour aider au développement des JCR en respectant le droit d’auto-expérimentation. Dans ce cadre nous pouvons formuler les propositions suivantes : d’abord renforcer les liens entre JCR et LCR par l’intermédiaire d’une commission de contact.
a- Cette commission de contact aurait pour rôle de mettre en place une école de formation élaborée een commun en complément à l’auto-formation des JCR (topos assurés par les JCR eux-mêmes, formation par la pratique militante). Cette école de formation serait assumée localement par des camarades de la ligue de manière à renforcer localement les liens entre les sections JCR et les sections LCR.
b- Cette commission de contact serait chargée de discuter et de mettre en place une campagne de développement et d’implantation des JCR là ou la Ligue existe.