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"Révolution !" n°12 - Octobre 2006
Racisme d’Etat, expulsions... Le Pen en ràªvait, Sarkozy l’a fait !
lundi 25 décembre 2006, par
Le gouvernement s’attaque aujourd’hui aux immigrés A quelques mois des élections présidentielles, Sarkozy fait de l’oeil à l’extrême droite et stigmatise un peu plus les immigrés avec sa politique raciste
Loi CESEDA, loi raciste !
Avec la loi CESEDA (Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers et Demandeurs d’Asile), il met en place sa fameuse immigration « choisie » En restreignant le droit d’asile, en rendant quasiment impossible le regroupement familial, en réduisant le droit du sol et en supprimant le droit à régularisation au bout de 10 ans de présence sur le territoire, la loi CESEDA fait passer un message clair aux étrangers : vous n’êtes pas les bienvenus ici.
La grande chasse aux sans-papiers
Des centaines de personnes perdent espoir et sont condamnés à la clandestinité. En renforçant la corrélation contrat de travail / titre de séjour, la loi CESEDA précarise davantage les immigrés en les mettant à la merci des patrons.
Tous les jours, des enfants et des familles sont tirées de leur logement, placées en centre de rétention, expulsées en charter... Malgré une circulaire annonçant des régularisations, sur 30000 dossiers, moins de 7000 ont abouti. Ce sont ainsi 25000 familles qui vivent avec la menace permanente d’expulsion.
Régularisation !
Le problème ce ne sont pas les immigrés : c’est l’exploitation, les discriminations, la misère qui nous pourrissent la vie à tous !
Nous devons construire une mobilisation massive, inverser le rapport de force pour obtenir la régularisation de tous !
L’activité du Réseau Education Sans Frontières qui soutient les familles et la création du Réseau Université Sans Frontières sur la fac sont des points d’appui, participons à ces collectifs !
Soutenons la mobilisation à l’école St-Eucaire à Metz !
Devinette
Qui a dit : "La France, tu l’aimes ou tu la quittes" ?
– 1/ Le Pen
– 2/ Sarkozy
– 3/ De Villiers
Réponse : 2. Si vous avez répondu 1 ou 3, vous n’avez pas vraiment perdu puisqu’ils le disent d’un autre façon. Quand on vous dit que Sarko court derrière l’extrême droite...
Sarkolène Ségozy... Cherchez la différence !
Sarkozy semble être le seul politicien épargné par la crise du personnel politique de la droite. C’est le signe d’une évolution vers une politique plus autoritaire. C’est une réponse à l’exigence de profits toujours plus élevés de la bourgeoisie qui nécessite de baisser le coût du travail et donc d’aller plus vite et plus loin dans la casse des droits sociaux, la précarisation et la baisse des salaires. Face à cela les mobilisations dans la rue ont été quasi permanentes depuis 2002.
Le PS et sa star des sondages, Ségolène Royal, sont eux bien trop libéraux pour s’opposer véritablement à la droite. Qu’il s’agisse de la question des sans-papiers où ils ne regrettent que la « méthode », de la privatisation de GDF où il où ils se perdent en pitreries parlementaires, ou de la politique impérialiste du gouvernement où ceux-ci restent aphone tant il s’en satisfont, nous n’avons rien à en attendre.
Nous pensons que l’on ne peut pas s’appuyer sur les institutions mais que c’est en luttant, dans la rue, pour des mesures radicales de rupture avec la loi du fric et le pouvoir des riches, que nous ferons changer les choses. Voilà ce que nous dirons aussi lors des présidentielles en soutenant la candidature d’Olivier Besancenot !
Pour un syndicat massif : non aux exclusions !
Début septembre, un collectif national de l’UNEF, le premier syndicat étudiant, réuni à huis clos a validé l’exclusion de 40 militants de la Tendance Tous Ensemble (gauche de l’Unef). Certains sont également membres des JCR. Cette décision est la conclusion d’une procédure lors de laquelle les droits élémentaires de la défense ont été bafoués et qui cache des désaccords d’orientation : les exclus combattent sans attendre les éléctions... Nous refusons que des désaccords se règlent par une procédure administrative d’exclusion. Pour une Unef unie et démocratique, nous demandons sans délai la réintégration pleine et entière de nos camarades de l’Unef.
"Un monde sans police est-il possible ?"
café-débat des JCR
jeudi 26 octobre à 17h30, café Jehanne d’Arc
Troupes françaises hors du Liban !
La France, à la tête de la FINUL, occupe le Liban et entend désarmer les milices qui ont fait reculer l’armée israélienne. Au moment où une nouvelle agression israélienne se prépare, nous refusons de les laisser affaiblir la résistance libanaise. Les terroristes ne sont pas membres du Hezbollah mais du gouvernement israélien ! Les troupes françaises et étrangères doivent quitter le Liban !