Hexagone

« Je travaille depuis plus de 5 mois dans le bâtiment. Je suis étudiant, sans-papier d’origine algérienne. Je commence le boulot à 6 heures du mat’ jusqu’à 20 heures. On est payé maximum 300 balles par jour. Dans le chantier, il y a deux ou trois groupes. Un groupe lève le gravier. Un deuxième fait l’étanchéité, amène le goudron. Si tu fais des fautes, le patron t’engueules. En plus, tu es censé travailler sous le nom de quelqu’un d’autre. Voilà ton nom et ton prénom, en cas de contrôle de l’inspection du (...)

Comme le titre pouvait le laisser entendre, vous pouviez vous attendre à un article concernant le bidonville de Choisy. Mais non ! On va en fait s’attarder sur un autre bidonville, bien moins médiatisé : celui de Vaulx en Velin (banlieue de Lyon).
Pour commencer, un petit historique : fin août, des familles d’Europe de l’Est (vous savez, ceux qui vont bientôt faire partie de l’UE…) s’installent sur un terrain vague. Petit à petit, ils sont rejoints par leurs proches et d’autres familles. Les quelques (...)

Depuis le 21 octobre, des sans-papiers bordelais ont décidés de sortir de la clandestinité pour occuper un local -prêté par l’église- et ainsi organiser la lutte pour leur régularisation : manifestation hebdomadaire, diffusion de tracts et affiches … Une centaine de sans-papiers, la plupart travaillant -souvent dans le BTP-, a ainsi occupé jour et nuit le local du Noviciat, se relayant toutes les semaines. Un collectif de soutien, constitué autour d’associations, syndicats et partis s’est formé (à (...)

Dès la rentrée universitaire, les syndicats étudiants (Aget, Sud, Unef) ont informé largement sur les réformes en cours dans l’enseignement supérieur et sur l’attaque menée contre le statut des MI/SE (surveillants). Un comité de lutte s’est créé et a mis à disposition des étudiants les textes de loi concernant les réformes. Le mouvement s’est donné la forme la plus démocratique possible : des assemblées générales (AG) ont été régulièrement convoquées afin que les décisions soient prises collectivement. Le (...)

Le 23 avril 2002, alors que les manifestations contre Le Pen se succédaient, le conseil des Ministres du précédent gouvernement trouvait le temps de se réunir. A l’ordre du jour : l’application de la réforme ECTS des diplômes universitaires. Même en pleine tourmente, le gouvernement faisait son travail, c’est à dire qu’il mettait en place des attaques contre nous. Le gouvernement Raffarin ne s’y est pas trompé et a repris la réforme telle quelle : une véritable bombe pour le service public d’éducation. (...)

Ainsi s’intitule le dernier tract distribué par le comité lycéen de Rouen en mouvement depuis le 26 novembre. En effet, une association lycéenne issue des mobilisations de l’entre deux tours, l’Association de Défense Lycéenne, avait décidé d’appeler à la mobilisation des lycéens pour le 26 novembre, sur la base de trois points essentiels : contre le remplacement des étudiants surveillants par des militaires à la retraite, contre l’offensive sécuritaire dans les lycées (vidéosurveillance, code barre etc.), (...)

Une chose est sûre : Luc Ferry ne semble pas prêt à titulariser les postes de surveillants et d’aides éducateurs. Bien au contraire il s’apprête à en supprimer par milliers, ainsi que des postes de profs. Mais en plus des « jeunes retraités » (entendez les militaires en fin de carrière) et des « mères de famille » (qui comme on s’en doute ne travaillent pas, contrairement à leurs époux), le personnel actuel est en phase d’être remplacé par des grillages et des caméras de surveillance.
Bien sûr des caméras (...)

Ce n’est pas crier au loup inutilement que de parler de retour de la censure en France. Déjà, les débats sur « Rose Bonbon », roman mettant en scène un pédophile et qui a valu à son éditeur d’être convoqué par le ministre de l’Intérieur, s’inscrivaient dans un retour à l’ordre moral. Et un des moyens d’imposer ce repli réactionnaire, c’est bien sûr la censure. Ce n’est certainement pas un hasard si, à chaque fois, les œuvres incriminées renvoient à la sexualité, et si, à chaque fois, c’est au nom de la protection (...)

Les artistes et technicien-ne-s du spectacle vivant, du cinéma et de l’audiovisuel sont ceux-celles que nous appelons les intemittent-e-s. Ce sont des salarié-e-s qui vont de contrat en contrat (le temps d’un spectacle, d’un festival, d’une tournée, d’un film…), pendant les périodes hors contrat ils-elles sont au chomage, mais pour ouvrir leur droit à l’assurance chomage ils-elles doivent avoir travaillé pendant 507 heures sur les 12 derniers mois. Ce statut est reglementé par les annexes VIII et X de (...)

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Comment un soit-disant philosophe peut-il rendre l’enseignement aussi précaire ? Notre ministre de l’éducation a dû mal lire Platon dans sa jeunesse... Comment peut-il se plier aux exigences de Raffarin ? Les restrictions pour l’enseignement et de l’argent pour la répression ! C’est comme si le gouvernement envoyait directement la jeunesse en prison en ne leur offrant pas un enseignement égalitaire et pédagogique. Voici donc ce que nous propose M. « Cul FERRY » pour un meilleur enseignement :
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