Campagne

À entendre tous les prétendants à l’Elysée il existerait un grand changement, un grand bouleversement, des remèdes miracles pour « redresser la France » et changer la vie de chacun. Ceci est un grand bluff : nous n’oublierons pas que les plus grandes avancées sociales ont été acquis par les luttes, quel que soit le gouvernement. Même en 1936, les congés payés n’étaient inscrits dans aucun programme électoral. Ce n’est que par les grèves et occupations d’usines que les travailleurs ont vu (…)

En 1998, lors du PACS, Jospin disait que cela éviterait de donner le droit au mariage aux couples homos. Jospin a toujours revendiqué son opposition au mariage et à l’adoption pour les LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans). Il en est de même de sa camarade et ancienne ministre déléguée à la famille, Ségolène Royal. Dans son discours, la famille traditionnelle est toujours un modèle.
C’est la pression des mouvements LGBT qui a obligé le PS et sa candidate à accepter de faire figurer (…)

La France est supposée être un pays riche où les inégalités sont en train de se réduire, où la pauvreté est une exception. Pourtant comme dans la plupart des pays du monde, la différence de revenu et de niveau de vie entre riches et pauvres s’accroît, et une pauvreté de masse sévit. 7 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (selon les critères européens) soit un revenu inférieur à 890 euros par mois et par personne. 60 % d’entre elles sont des salariés. 1,2 million de (…)

1600 personnes à Nantes le 27 mars, 600 à Strasbourg le 29, 500 à Montbéliard le 30, 1500 à Tours le 2 avril, 800 à Clermont- Ferrand le 4, 1500 à Pessac (près de Bordeaux) le 5. Les meetings d’Olivier Besancenot sont des succès. Ce sont bien souvent des jeunes qui viennent écouter nos propositions et nos analyses. Beaucoup en profitent pour prendre contact et mener la campagne à nos côtés, voire nous rejoindre. Ces meetings sont aussi l’occasion pour des salariés en lutte de s’exprimer, car (…)

Depuis plusieurs années, la jeunesse s’est imposé au premier plan des luttes sociales. En effet, le potentiel de radicalité qui s’exprime dans nos mobilisations (loi Fillon, révolte des quartiers, CPE...) porte l’espoir d’une rupture avec ce système qui sacrifie notre avenir sur l’autel du profit ! Mais il existe un véritable décalage entre le niveau de radicalité de nos luttes, qui n’hésitent pas à se confronter avec l’État et sa police, et la conscience que pour gagner il faut s’organiser (…)

La situation de la jeunesse ne cesse de se détériorer depuis 25 ans. La vie devient de plus en plus chère, mais les jeunes restent toujours aussi pauvres. Leurs conditions de travail deviennent de plus en plus mauvaises et précaires. Plus de la moitié des étudiants travaille pour financer ses études, et aujourd’hui, presque 20% des lycéens sont dans le même cas ! A tout cela s’ajoutent les attaques incessantes contre l’Education nationale et l’enseignement supérieur qui manquent cruellement (…)