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Précarité : changeons d’avenir !

samedi 16 décembre 2006, par JCR-RED

Alors que l’on entend tous les jours à la télé que l’économie repart, que l’ère d’internet est arrivée et que commence un nouvel âge d’or et d’abondance, le quotidien ne nous apporte malheureusement pas tant de prétextes à réjouissances. Le chômage reste toujours très important avec, selon les chiffres officiels, plus de 10 % de la population active privée d’emploi et les inégalités sociales ne cesse de se creuser. Cependant, il est vrai que la période actuelle est une période de profonds bouleversements. Vingt-cinq années de politiques libérales ont conduit à dégrader les rapports sociaux aux dépends des salariés.

Aujourd’hui, on nous dit que ces années de crise sont finies et que des lendemains enchanteurs se préparent. Mais ces lendemains qui commencent aujourd’hui sont tout sauf cela. La reprise ne profit vraiment qu’à une minorité. A terme, c’est vers une société éclatée que l’on va, où chacun individuellement devra faire face à ses difficultés, où les droits collectifs seront dissous, où un filet minimal de protection sociale (RMI, Couverture Maladie Universelle, etc..) permettra tout juste aux plus démunis de ne pas mourrir de misère.

Cette société qu’ils construisent sous nos yeux est exactement l’inverse d’une société solidaire et juste. C’est une société où des inégalités extravagantes sont acceptées comme sanctions légitimes de la guerre de touTEs contre touTEs. Voilà aujourd’hui ce que vise à imposer le patronnat à travers son projet de “Refondation sociale”. Voilà ce que mettent en place les gouvernements sous pretexte de modernisation. C’est une société ultra individualiste, ultra-inégalitaire, où la précarité, qui est le summum de l’insécurité économique, se présente comme le mode normal de travail. C’est une société organisée pour permettre d’accroître plus encore les profits et le pouvoir des patrons.


Entre 1985 et 1995, les revenus de la moitié la plus pauvre de la population ont augmentés de moins de 10 % alors que sur la même période les 10 % les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de plus de 21 %.

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