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La mondialisation

vendredi 5 janvier 2007, par JCR-RED

Intro :
Pour libéraux : globalisation des échanges, le marché est partout. => capitalisme triomphant pour tous, tout le monde a sa chance.
Réactionnaires : mondialisation contre traditions.
Mouvements sociaux : mondialisation = toute puissance du marché contre la démocratie et les politiques sociales.

Qu’est ce que la mondialisation ?

Phase particulière du capitalisme. On le voit dans l’analyse des rapports marchands, le conflit capital/travail et la nature des Etats et de leurs rapports entre eux.
Données économiques
Mondialisation a commencé en 1792, pendant la colonisation, etc. Décrite par Marx dans le manifeste (frontières n’existent plus, concurrence partout…).
Aujourd’hui, nouvelle phase. Explosion des échanges. Explosion encore plus des échanges financiers.
Mais à tempérer : 80% des échanges se font entre pays impérialistes. Il n’y a pas de « village global », la majorité de la population mondiale est en dehors. Flux financiers sont en grande partie spéculatifs (valeur ne correspond plus à rien par surestimation du prix des actions, etc.).

La vraie vie

OK développement économique. Mais, l’essentiel, ce sont les nouveaux rapports sociaux.
Explosion des inégalités (5% possède 80% du revenu, 250 familles possèdent l’essentiel des richesses). Afrique s’enfonce dans le crise. Inégalités augmentent y compris dans les pays impérialistes.
Guerres depuis 10 ans (Golfe, Yougoslavie, Afghanistan, Irak…).
Attaques libérales contre les travailleurs. En particulier, déréglementation.
Situation issue d’un rapport de force bouleversé, cf. offensive libérale des années 80 et chute de l’Urss, avec chute de la résistance ouvrière.
Par ailleurs, centralisation du capital sans précédent (i.e rachats, fusions, faillites). Pas de concentration (grosses entreprises), à part dans les pays du Sud, mais centralisation (quelques grosses entreprises par branche). C’est-à-dire concurrence mondiale en hausse mais diminue car moins d’entreprises.
Cadre national des entreprises toujours pertinent : il y a toujours des bourgeoisies qui s’opposent et se servent des Etats pour défendre leurs intérêts. Preuve : guerre, concurrences (Boeing / Airbus, avec engagement des Etats dans bataille).

Mobilisations

Face à ces attaques, et après chute de la combativité des années 80-95, globalisation des luttes éparses contre libéralisme (93-95-97). Puis montée en puissance, contre absurdité du système (mise en évidence par pbs écolo, faillites…). Chiffres en hausse (Lyon, Seattle, Millau, Nice, Washington, Göteborg, Gênes…).
Luttes très radicales sur le fond dans la jeunesse, remise en cause globale du système.
Problème milieu mobilisé : essentiellement étudiants, enseignants et globalement milieu petit-bourgeois (cf. USA). Syndicats ne s’engagent qu’épisodiquement (=> grèves d’une journée, qui permettent aussi de faire croire aux salariés qu’on se mobilise, mais sans remettre grand-chose en cause, sans mettre en place de rapport de force). Donc remise en cause globale peu liée aux luttes de classes concrètes.
Evolution du mouvement : lien avec la guerre, parfois début de lien avec travailleurs (grèves générales, avec bémol ci-dessus). Massification du mouvement => élargissement social.

Notre rôle

Participer aux mobilisations, continuer à élargir le mouvement, à le construire. => collectif unitaires rassemblant toutes les orgas prêtes à se mobiliser. Forcer certaines à mobiliser (syndicats, réformistes…).
Défendre nos idées :
  pour gagner, il faut des luttes massives et démocratiques (=> développer les AGs, etc.)
  rôle des travailleurs pour changer le monde (=> revendications, dans le mouvement, « lutter contre la mondialisation capitaliste, c’est lutter pour l’interdiction des licenciements », explications…)
  nécessité de la révolution (rupture avec les Etats et les institutions bourgeoises, lutte contre la guerre, lutte contre les réformistes…).

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