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TOUS LES JOURS

LUTTER CONTRE LA MONDIALISATION CAPITALISTE

dimanche 30 décembre 2007, par Antoine

Cette année sera ponctuée de nombreuses mobilisations sociales. Contre le gouvernement et sa politique, avec des attaques aussi importantes que les lois répressives, la réforme Ects sur les facs, licenciements des emplois-jeunes, la remise en cause des retraites… Il y a aussi la guerre, qui ne manquera pas d’être déclenchée et qu’il faudra combattre. Ces luttes sont essentielles, car c’est à travers ces attaques que nous verrons notre quotidien changer dans le mauvais sens, et que ces luttes sont le moment principal ou nous pourrons tenter d’imposer un rapport de force pour les combattre et, peut-être, gagner de nouveaux droits. Lutter contre la mondialisation capitaliste, c’est d’abord lutter contre les attaques que l’on essaie de faire passer du côté du patronat et du gouvernement.

Parce que toutes ces attaques viennent du gouvernement et du patronat, il faut dès maintenant commencer à les faire converger : seule une lutte d’ensemble, un nouveau novembre-décembre 1995 fera reculer le gouvernement et les patrons. De plus, toutes ces attaques ont la même origine : celle d’une volonté de la bourgeoisie de renforcer l’exploitation et sa domination sur l’ensemble de la planète. C’est aussi ce à quoi correspond la phase du capitalisme dans laquelle nous sommes aujourd’hui, appelée mondialisation, et qui correspond à une offensive des classes dominantes à l’échelle mondiale pour accroître leurs revenus.

Les différentes luttes auxquelles nous participerons cette année devront donc converger le plus possible, être partie prenante de la mobilisation contre le sommet du G8. Elles devront notamment y porter leurs revendications concrètes. On appelle parfois les mobilisations contre la mondialisation capitaliste « le mouvement des mouvements ». Elles ne pourront l’être que s’il y a une participation réelle des mobilisations sociales, et que leurs revendications sont réellement intégrées au contenu des grands rassemblements. A cette condition, ces derniers prendront une force d’autant plus grande, et feront même bien plus peur à nos dirigeants que même les grèves générales d’une journée qui ont pu accompagner les rassemblements de Gênes et de Séville l’an dernier.

Privas, [Jussieu]

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