pour « une mondialisation des alternatives, des luttes et des solidarités  »

Avec le succès de la seconde édition du Forum Social Mondial à Porto Alegre, le mouvement qui lutte pour une autre mondialisation trouve un écho de plus en plus large au niveau international. En se développant, ce mouvement alternatif se confronte à des défis nouveaux :
Comment rassembler tous ceux qui participent des résistances à l’ordre social actuel ?

Comment élaborer des projets alternatifs dans lesquels le plus grand nombre de gens puissent se reconnaître et reprendre à leur compte ?
Comment rendre possible l’avènement d’un autre monde ?

Le Festival CHARIVARI s’inscrit dans cette volonté de réflexion pour rassembler ici et maintenant tous ceux qui pensent que changer ce monde est possible. Pour ancrer plus fortement l’expérience des mobilisations des contre-sommets dans nos réalités locales.

MÊKÊKSÊKCECHARIVARI ?

Le Festival CHARIVARI est une aventure collective, initiée par un groupe d’étudiants d’Ile-de-France et mise en place par une cinquantaine de bénévoles aux convictions citoyennes multiples.
Un festival « itinérant » qui va chercher son public, tant sur les différents campus parisiens, que dans les différents quartiers de Paris et de la petite couronne ;
Un festival organisé avec des collectifs et des associations de toute la France ;
Un festival multiple et multiplié qui propose : Débats, spectacles, concerts, projections de films, expositions, fêtes, ateliers, scène ouverte…

LE FORUM SOCIAL DU FESTIVAL CHARIVARI

Afin de permettre le débat sur toutes ces questions qui traversent les mouvements sociaux, nous organisons notre « forum social » en l’articulant autour de 8 grandes thématiques :
– Le monde est à nous : Face aux institutions internationales (FMI, Banque Mondiale, OMC), aux multinationales et aux marchés financiers, contre la dette et le pillage du sud, changer le monde est possible !
– Contre la guerre, Solidarités internationales : De l’Afghanistan à l’Amérique latine en passant par la Palestine, contre un monde de guerre construisons les solidarités…
– Libertés en danger : Partout dans le monde, les dispositifs de flicage se multiplient et les libertés démocratiques reculent : sous prétexte de lutte antiterroriste, les immigrés et les mouvements sociaux sont les premiers visés.
– Écologie et technicienne : OGM, réchauffement climatique, nucléaire, C’est aujourd’hui qu’on gâche demain !
– Genres et sexualités : Contre l’homophobie, le sexisme et le patriarcat, révolutionnons les normes.
– La justice au travail : Contre la précarité et la répression syndicale, en finir avec l’arbitraire dans les entreprises (ou la dictature des employeurs).
– Pour les services publics : Contre la marchandisation du monde, défendons les droits sociaux : éducation, santé, culture, transport, logement, communications…
– Alternatives en marches : Démocratie participative, gratuité, commerce équitable, autogestion, squats, résistance à l’agression publicitaire, dans un quartier ou à l’échelle du monde, des alternatives existent !

Avec le soutien de :
AARRG, ACRIMED (Action-Critique-Medias), AGEPS-FSE, AGEO, ASTI de l’Est Parisien, ATTAC (nombreux collectifs universitaires et comités locaux), Alternatives Economiques, Apologie Production (Culture et Solidarité), Baadala (Collectif de musiciens africains), BDE Paris V (Sciences sociales), Collectif Agir contre la guerre-Paris 18e, CICG (Coalition Internationale Contre la Guerre), CLAG (Lyon), Culture et Citoyenneté (Brie sur Marne), DECIL (Democratie et Citoyenneté Locale), Espace Marx, FSE, HIJOS, JCR, Ktha’m’Aïr Compagnie, La Meute, Max Haavelar, Novae, N.E.U.F. (Nantes Est Une Fête), RAP (Résistance à l’Agression Publicitaire), Résistances ! (collectif Avignon), Revue Ecorev, Revue Socialisme, Socialisme Par En Bas/l’Etincelle, Stop Précarité, Sud étudiant, Sud Céritex, Survie, Théâtre des Amandiers, TFE-ne-fera-pas-la-loi, TVEAC (Tiens, Voila Autre Chose, Collectif d’artistes), UNEF EHESS et St Denis, Un poisson dans la ville, VAMOS !....

Et la participation de nombreux artistes, acteurs-trices des mouvements sociaux, chercheurs-ses, écrivains, réalisateurs et journalistes.