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Répression en Kanaky : Solidarité avec USTKE

mercredi 30 avril 2008, par Adrien

Contre la répression coloniale

La LCR proteste contre la condamnation à six mois de prison ferme de Gérard Jodar, président de l’USTKE et les 22 autres condamnations (de 1 mois à un an ferme) prononcées aujourd’hui à Nouméa contre les autres syndicalistes. En infligeant des peines jamais prononcées en métropole pour des faits similaires (incitation à manifester ou participation à une manifestation durement réprimée), la justice coloniale ne fait que jeter de l’huile sur les braises d’une situation sociale tendue. La LCR assure le président de l’USTKE et tous ses militants de sa solidarité et popularisera en métropole leur combat pour faire annuler ce jugement inique.

Meeting de solidarité avec la Kanaky

L’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE) organisait un meeting le 21 avril à Paris en soutien à 23 de ses militants condamnés par le tribunal correctionnel de Nouméa à des peines de prison.

Ils étaient venus en masse à la Bourse du travail à Paris pour soutenir les syndicalistes calédoniens de l’USTKE. L’État a fait condamné 23 d’entre eux ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Nouméa à des peines de prison allant de 6 mois à 1 an avec, pour certains, de la prison ferme. Quant au président, Gérard Jodar, il a écopé de douze mois de prison dont six mois ferme. Ces condamnations font suite à douze heures de provocations organisées par les forces de l’ordre face aux adhérents de l’USTKE, le 17 janvier dernier, dans le cadre d’un long conflit à la société de transport urbain, Carsud, filiale de Véolia. Manifestations lors desquelles Gérard Jodar n’était pas présent.

Dans un discours bref et concis, Olivier Besancenot le porte parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a déclaré : « Les camarades de Kanaky ont besoin de cette solidarité qu’on avait pu faire entendre il y a pas mal d’années (...) Dès qu’on touche aux intérêts de la mondialisation, ce qu’ont fait les camarades de l’USTKE, et bien ça réprime et ça réprime dur (...) Tout le symbole de la journée d’hier où la classe politique à l’unisson, avec Monsieur Sarkozy en tête, s’est rassemblée pour célébrer la mémoire d’Aimé Césaire. Et le même jour on a cette peine inacceptable, révoltante, avec des peines de prison ferme. L’État colonial sévit et sévit dur. »

Il faut maintenant que cesse la répression coloniale est Kanaky.

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