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Guerre sans limite : 5 ans, ça suffit !

vendredi 12 janvier 2007, par JCR-RED

Le 15 février 2003, à l’appel du Forum Social Européen, 15 millions de personnes manifestaient contre la guerre en Irak. Le lendemain, le New York Times titrait : « Le mouvement antiguerre est la deuxième surper-puissance mondiale ». Nous devons en faire la première puissance...!

Profitons de leur affaiblissement !

Aujourd’hui, force est de constater que les seigneurs de guerre sont bien mal en point... Blair est poussé hors du pouvoir, Bush est enlisé en Irak. Ce dernier est désormais identifié comme criminel de guerre aux yeux du monde entier. 60% des américains sont, aujourd’hui, opposés à la guerre en Irak... Pour couronner le tout, cet été, Israël a subit un échec cuisant face à la résistance libanaise.
Cette crise est une victoire pour le mouvement anti-guerre : sans cette force, peut-être aurait-il fallu attendre 40 ans, comme pour l’Algérie, pour que les tortures d’Abu Graïb, Guantanamo et les mensonges de nos dirigeants, soient révélés.

Notre potentiel est énorme et nous devons le développer : Bush et ses amis n’ont toujours pas renoncé au remodelage du Moyen-Orient. La France y confirme sa participation en dirigeant la FINUL et en envoyant des soldats au Liban. La Syrie et l’Iran sont en ligne de mire.

Notre mobilisation doit être à la hauteur des enjeux. Dans ce combat, notre force c’est notre nombre, notre diversité, notre unité et notre capacité à nous organiser de l’échelle locale à l’échelle internationale (FSM, FSE, conférences antiguerres du Caire ou de Londres, etc...).

Soyons prêts à agir !

Cet été, les manifestations contre la guerre au Liban ont réunit jusqu’à 10 000 personnes à Paris. Il s’agit maintenant d’organiser, en France, une résistance permanente et unitaire à la guerre sans limite.
Partout où nous sommes, des collectifs anti-guerre rassemblant toutes et tous (individus, syndicats, associations, organisations, réseaux, etc...) doivent se constituer. Agir Contre la Guerre est le meilleur outil dont nous disposons aujourd’hui pour impulser et développer ces collectifs. Les mots d’ordre sont clairs : pas d’attaque contre la Syrie et l’Iran ! Retrait des troupes d’Irak ! Justice en Palestine ! Pas de participation française !

C’est en construisant ces collectifs partout et en y impliquant tout le monde que nous pourrons également nous structurer à l’échelle nationale dans une grande coalition anti-guerre au service de la mobilisation.

Cette structuration nationale nous donnera d’autant plus de force pour mobiliser, débattre et, donc, pour développer le mouvement en France et dans le monde entier.

Sarah et Pauline, [Saint-Denis]

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