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Réunion nationale des collectifs pour une candidature antilibérale
Vers des candidatures unitaires
vendredi 12 janvier 2007, par
Cet article ne reflète pas la position majoritaire de l’organisation sur cette question, un article de réponse sera donc écrit le mois prochain.
La rencontre nationale des collectifs pour des candidatures unitaires de la gauche anti-libérale en 2007, qui a eu lieu le 10/09, a rassemblé près de 700 personnes, dont 450 délégués représentant un peu plus de 230 collectifs. La composition de la salle reflétait la réalité des collectifs : une grosse partie de militants du PCF, un nombre important de militants de la LCR, puis des plus petites formations ou courants et une importante proportion d’individus non encartés politiquement.
L’enthousiasme, la détermination et le sentiment d’unité ont constitué l’ambiance de cette journée, même si cela s’est combiné aux inquiétudes face aux doutes qui pèsent sur le processus. D’ailleurs, tous ceux qui mettaient en avant la nécessité du processus unitaire étaient chaudement accueillis par la salle. En revanche, ceux qui insistaient sur le manque de clarté et les obstacles au processus comme ceux qui cherchaient à mettre en avant leur propre candidat ou parti étaient largement contestés.
Les interventions des délégués des collectifs allaient, dans le même sens : nécessité d’une alternative anti-libérale qui rompe avec le social-libéralisme incarné par le PS, nécessité de lancer dès maintenant la campagne et de construire les collectifs dans les classes populaires, mise en place à cette fin d’un collectif de porte-parole (pour contrer la personnification) comme outil de campagne.
La pression et la détermination des collectifs était si forte que des pas en avant dans le processus ont été franchis, notamment :
– L’adoption du texte « Ambition et stratégie » qui, même s’il permet plusieurs niveaux de lecture, trace néanmoins les grandes lignes de la dynamique de la campagne.
– La mise en place d’un collectif « provisoire » de porte-parole composé de membres d’organisations impliquées dans la dynamique et d’individus non encartés politiquement, même si les « têtes d’affiche » réclamées par les collectifs sont absentes.
Un calendrier a également été adopté :
– une réunion nationale le 14/10 pour discuter, amender et adopter le texte programmatique
– une réunion nationale mi-novembre pour choisir le ou la candidate et désigner un collectif de porte-parole pour la campagne.
D’ici là, plusieurs meetings auront lieu dans des grandes villes.
Enfin, le collectif national a recensé 470 collectifs locaux, soit plus du double depuis le 13 mai. Cette progression surprenante alors que la campagne n’est pas encore lancée témoigne véritablement du potentiel de la dynamique. Les résultats de cette journée, même contrastés, montrent que ce n’est pas prêt de s’arrêter là...
Cédric, [Censier]