Campagne de la LCR et d’Olivier Besancenot

Notre génération est la première à savoir qu’elle vivra moins bien que ses parents. Nous n’avons connu que le libéralisme, mené en alternance par la gauche de Mitterrand et Jospin et par la droite de Chirac et Sarkozy. On nous a appris que toutes les alternatives au capitalisme avaient échoué, que se dire anticapitaliste, c’est être un utopiste ou un dangereux stalinien… Et qu’il va falloir rompre avec le « modèle social français » parce que les pauvres sont trop assistés…

Jeune précaire cherche avenir

Pour 70 % des jeunes, le premier emploi est précaire. Les diplômes ne garantissent plus de bonnes conditions de travail, ni même de trouver un emploi. Et au lieu de s’en prendre aux entreprises qui licencient, on remet en cause les diplômes, l’accès à l’Université et même le collège unique.
Peu de jeunes peuvent dire quand ils auront un emploi stable, ni s’il sera vraiment stable. En revanche, on nous annonce qu’à partir de 2050, il n’y aura plus de retraite… Mais au lieu de faire payer les entreprises, de créer des emplois pour financer la Sécu, on multiplie les exonérations de charges et on supprime des postes dans les services publics… Très rationnel n’est-ce pas ?
C’est peut-être parce que ce système est très sensé qu’on réprime les jeunes qui s’y opposent. Ils seraient tous des criminels, des « racailles » ou, dans le langage de gauche, des « sauvageons ! »

Leur société et la nôtre

Aucun des « grands » candidats à l’élection présidentielle n’annonce de vraies mesures pour nous offrir des perspectives. Sans renvoyer dos-à-dos Royal, Sarko et Le Pen, tous promettent des exonérations aux patrons, des emplois précaires pour les jeunes, la professionnalisation des études et la répression.
Il est nécessaire d’affirmer que cette société n’est pas une fatalité, que la dictature des grandes entreprises a assez duré et qu’entre notre avenir et leurs profits, il faut choisir ! Cela passe par de vraies revendications pour la jeunesse et les salariés et par des luttes pour les imposer.
C’est ce que nous développons dans la campagne de la LCR et des JCR, derrière la candidature d’Olivier Besancenot.

JB, [Nanterre]