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24es Rencontres internationales des jeunes
dimanche 4 février 2007, par
Depuis plusieurs années, la jeunesse a été à la pointe des luttes. Après les lycéens en 2005 contre la loi Fillon, c’est l’ensemble de la jeunesse qui s’est mobilisée l’année dernière contre le CPE et la précarité.
Les jeunes ne sont pas les seuls à subir les attaques du gouvernement.
Aujourd’hui ce sont les sans-papiers qui luttent contre les expulsions, les mal-logés contre leurs conditions de vie ou encore les salariés contre les licenciements et pour de meilleurs salaires.
Cette année sera aussi marquée par les élections présidentielles. Dès maintenant, toute l’actualité est centrée sur le duel Royal-Sarkozy, avec peu de place laissée à un réel débat, et les revendications des travailleurs ne sont pas entendues. Nous ne nous reconnaissons dans aucun de ces deux « présidentiables » : nous avons déjà fait l’expérience de leur politique libérale et de casse des droits des travailleurs. Et dans les luttes, nous avons fait notre propre expérience de l’auto organisation, avons débattu de quelle société nous voulons… Ce n’est pas celle qu’ils nous proposent.
Chaque été, la 4ème Internationale (regroupement d’organisations révolutionnaires, auquel appartient la LCR) organise un camp de jeunes. C’est l’occasion de débattre du projet de société que nous voulons avec des jeunes venus de toute l’Europe. Parce que la classe dirigeante a les mêmes projets pour l’ensemble du monde, nous devons nous organiser à la même échelle pour y répondre.
Ce camp est un espace d’échanges, de débats et de fêtes… Pendant une semaine, avec 500 jeunes militants ou sympathisants des idées révolutionnaires, le but est d’échanger sur la situation politique et les luttes dans nos pays.
À l’intérieur du camp, nous essayons de nous rapprocher le plus possible de la société que nous voulons construire. C’est un lieu où l’oppression que subissent les femmes au quotidien n’est pas tolérée, où les LGBT (lesbienne gay bi trans.) peuvent vivre leur sexualité pleinement, un lieu sans racisme…
Une monnaie interne au camp permet tant que possible d’effacer les inégalités de richesse entre les différents participants, selon si on vient d’un pays pauvre ou d’un pays riche le taux de change n’est pas le même.
L’ensemble des taches dans le camp, comme le ménage, le bar le SO…, sont prises en charge collectivement par les participants
Cette année, le camp se passe en France, ce sera le moment de rencontrer des jeunes militants qui comme nous ont fait l’expérience de luttes dans la jeunesse et de discuter de la stratégie dont nous avons besoin aujourd’hui pour renverser le capitalisme et changer le monde.
Nina, [Nanterre]