SIDA : les labos en vivent, les malades en crèvent !

Comme chaque année, le 1er décembre c’est la journée mondiale de lutte contre le Sida. A la télé et dans les journaux, ils sont nombreux à vouloir la faire passer pour une occasion de mener des actions humanitaires pour se donner bonne conscience. Pour nous, il s’agit d’une journée de mobilisation.

25 ans d’épidémie... Tout regresse sauf le Sida !

Le Sida fête ses 25 ans. Pour son anniversaire il est en pleine forme. 6 millions de personnes sont contaminées chaque année, aujourd’hui 40 millions de personnes vivent avec le Sida (120000 en France) et il tue toujours : 8500 morts par jour c’est à dire plus d’1 toutes les 10 secondes. L’hécatombe se poursuit et ceux qui ne gouvernent ne font toujours rien qui soit à la hauteur de la gravité de la situation. Politique de prévention, service publique de santé, accès aux soins, Sécurité Sociale et remboursements des médicaments, possibilités de régularisation des malades étrangers (seule solution pour ne pas les condamner
à mort dans le pays d’origine), financemnt de la recherche : Sarkozy et sa bande préfèrent s’attaquer à nos droits, aux jeunes et aux salariés plutôt qu’au Sida...

Notre santé ou les profits des actionnaires...

Le plan contre le VIH de l’ONU nécessite 33 milliards de $. A peine 15% de cette somme ont été promis : les USA ont promis 800 millions de $ (moins d’une journée de leurs dépenses militaires) et la France 160 millions. Pendant ce temps un traitement par trithérapies continue de coûter en moyenne 750 € par mois, difficile donc de se soigner surtout alors que la situation sociale se degrade car les patrons nous impose la précarité et les bas salaires.

Seuls 700.000 patients sont sous antirétroviraux dans les pays du sud alors que 6 millions en auraient un besoin très urgent (en danger de mort à très court terme). Les bénéfices des laboratoires pharmaceutiques Glaxo équivallent au PIB du Sénégal et la vente de médicaments anti-VIH a rapporté à ce groupe en 2000 autant que le PIB du Tchad soit 1,6 milliards de $. Mais les labos refusent la production de génériques (copie d’un médicament) car ça remettrai en cause leurs profits. Bernard Lemoine, directeur du Syndicat National de l’Industrie Pharmaceutique, a expliqué : “ Personne ne demande à Renault de donner des voitures à ceux qui n’en ont pas !” Quel cynisme...

Contre le sida la seule solution c’est de s’attaquer à la propriété privée : les brevets des médicaments doivent tomber dans le domaine public afin d’assurer la producation de génériques et la mise sous contrôle public des labos afin permettre une recherche indépendante des intérêts financiers est une nécessité. Enfin, nous voulons vivre notre sexualité librement, nous pouvons jouir sans entrave et sans risque avec les capotes, préservatifs féminins et digues dentaires. Une réelle politique de prévention contre le Sida exige leur promotion, leur gratuité et leur disponibilité notemment dans les facs et les bahuts !

Nos vies valent plus que leurs profits !

Les JCR militent pour une autre société. Pour une société débarassée de l’exploitation et de la loi du profit ; une société sans racisme, sexisme et homophobie ; une société démocratique et autogérée où le pouvoir n’appartiendrait
pas aux riches et aux gouvernants à leur service mais à tous ceux qui produisent les richesses, les jeunes et les travailleurs. Voilà ce que nous appelons le communisme, cela n’a rien à voir avec le stalinisme. Nous sommes révolutionnaires parce que cette société ne peut naître que d’une rupture radicale avec l’ordre existant. Loin d’attendre le grand soir, nous sommes actifs dans toutes les luttes de la jeunesse et des salariés pour défendre nos acquis et gagner de nouvaux droits. Nous voulons contribuer à la prise de conscience de notre force collective. Un autre monde est possible si nous luttons. Rejoignez-nous !

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Jeunesses Communistes Révolutionnaires

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