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Du fric pour ceux d’en haut, des flics pour ceux d’en bas…
Il faut en finir avec cette société !
lundi 26 mars 2007, par
Alors que la droite et le MEDEF s’attaquent aux
acquis sociaux un à un, ceux qui tentent de s’y
opposer sont victimes d’une répression d’une
grande ampleur.
Exploitation et répression, les deux faces d’une même politique.
Le programme économique et social de Sarkozy,
ministre des flics et star des sondages, c’est
celui du MEDEF. Travailler plus pour gagner plus :
rengaine vieille de deux siècles, chère à la droite
qui défend les actionnaires, les multinationales et
détruit le Code du Travail. L’UMP au pouvoir depuis
2002 a mis en place les contre-réformes des
retraites, de la Sécu, la privatisation d’EDF-GDF
notamment. Systématiquement leur politique antisociale
a du faire face aux mobilisations des salariés
et de la jeunesse.
Cette droite de combat entend accélérer l’offensive
de la classe dominante et détruire le plus
vite possible les acquis sociaux arrachés par nos
luttes. Pour cela la répression est une nécessité,
c’est le meilleur moyen de nous faire passer l’envie
de l’ouvrir et de nous battre. La répression
vise à éviter de répondre aux inquiétudes de milliers
de personnes, elle vise à dissuader une génération
militante nouvelle de se mobiliser.
Les lois répressives, de la LSQ de Daniel
Vaillant aux lois Perben I et II et aux lois Sarkozy,
notamment celles mettant en cause l’ordonnance
de 1945 protégeant les mineurs, ne font que renforcer
cette répression, en limitant les droits de la
défense. Éric Raoult et Nicolas Sarkozy, notamment,
remettent en cause les droits de manifester
et de faire grève avec leurs propositions de lois.
La révolte n’est pas un crime !
Depuis 2005, trois grands mouvements ont eu
lieu dans la jeunesse : le mouvement lycéen
contre la loi Fillon, les révoltes des banlieues et
le mouvement du printemps 2006. Ces explosions
sociales ont épousé des formes différentes.
Pourtant, tous ces jeunes se sont confrontés au
même État, aux mêmes bataillons de CRS, aux
mêmes coups de matraque, aux mêmes arrestations
musclées de la BAC, aux mêmes procès.
Depuis maintenant un an, la police et la justice
travaillent à la chaîne.
Cet acharnement répressif prouve que nous
faisons peur aux patrons et gouvernants quand
nous sommes dans la rue mais il prouve également
que le rapport de force leur reste largement
favorable. Grâce au manque de combativité de la
gauche, à la désorganisation de notre camp social
et au silence général qui en découle ils parviennent
à faire des exemples afin de mater toute
contestation.
Pour que les jeunes et les salariés n’hésitent
pas à se mobiliser, il est primordial d’imposer
l’amnistie de tous les inculpés des mobilisations
sociales de ces dernières années. Lutter pour
nos droits n’est pas un délit !
Finissons-en avec cette société !
Ceux qui nous dominent veulent nous faire avaler
que l’Etat, les institutions de cette société sont
neutres. Ils joueraient un rôle d’arbitre. Mais leur
police sert à intervenir contre les manifestants,
leur armée sert à mater la jeunesse des quartiers
populaires, leur justice condamne des jeunes en
lutte contre la précarité mais laisse courir les politiciens
qui s’en foutent plein les poches pendant
qu’ils nous en foutent plein la gueule. La répression
du mouvement contre le CPE nous montre
que lorsque l’on s’attaque à ceux d’en haut, il font
tout pour nous réduire au silence... et que nos
intérêts sont inconciliables.
Ne comptons que sur nos forces et nos mobilisations.
Défendre nos droits, renverser la vapeur
et construire une société démocratique et égalitaire,
voilà l’urgence !
Procès à Metz : mobilisation !
Le 23 Mars, 800 personnes manifestent contre le CPE en gare de Metz sur les voies afin d’alerter la population et de
l’appeler à rejoindre la lutte initiée par la jeunesse. Pourtant c’est un seul manifestant qui va être jugé pour entrave à
la circulation SNCF. Soyons nombreux pour le soutenir le 19/01/07 à 9h au tribunal de Metz.
Non au Taser !
50 000 volts et une paralysie
du système nerveux, c’est ce
qu’il vous en coûtera désormais
si vous refusez d’obtempérer.
La police française va en effet
s’équiper d’un pistolet électrique,
le Taser, qui peut envoyer
à 7 mètres de distance une véritable
décharge électrique qui
aura sur la matraque l’indéniable
avantage de ne pas laisser
de traces. Le Taser a déjà causé
plus de 150 morts en moins de 2
ans Outre-Atlantique.
400.
400, c’est le nombre de flics pour
1 éducateur en France… Quand
les politiques sociales reculent,
l’Etat pénal avance !
Ils sont barrés !
Des codes barre attribués aux
marchandises, un crayon optique
pour les scanner les unes
après les autres, l’ensemble relié
à un ordinateur central... on
se croirait dans un supermarché
sauf qu’ici les « marchandises »
scannées n’ont rien du paquet
de nouilles, ce sont des lycéens
auxquels on a attribués un code
barre dans un lycée de Nîmes
pour, soi-disant, lutter plus efficacement
contre l’absentéisme.
A quand la connexion sur l’ordinateur
central du commissariat
du coin ?
Dans les luttes et dans les urnes, une gauche anticapitaliste et antisécuritaire !
Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les états se sont dotés
de lois sécuritaires qui visent à pénaliser à la fois les actions
revendicatives (qui remettent en cause l’ordre économique) et les
classes dites dangereuses. Les jeunes et les travailleurs immigrés
sont les premières victimes du flicage et de la stigmatisation.
Sarkozy s’est particulièrement distingué dans la chasse aux
sans-papiers et dans l’agression à l’égard des jeunes, sa vision
sécuritaire de la société imprègnant tout son projet de loi sur « la
prévention de la délinquance ». Ségolène Royal, quant à elle, parle
« d’encadrement militaire » des jeunes en difficulté et plaide pour
la fameuse « police de proximité ». Sérieusement, qui voudrait que
leurs flics soient plus proches de nous encore ?
Faire émerger une gauche anticapitaliste et antisécuritaire, qui
refuse de se coucher devant le flicage, l’exploitation et la misère
est une urgence. C’est le sens de la candidature d’Olivier Besancenot.
Nous exigeons : l’abrogation des lois sécuritaires de Vaillant,
Perben, Sarkozy ; la suppression de la comparution immédiate ;
la suppression du fichier STIC (Service de traitement des infractions
constatées), véritable « big brother » policier qui en enregistrant
toutes les infractions, mises en cause et implications comme
témoins d’infraction sert de fichage de masse ; la suppression des
brigades anti-criminalité, l’interdiction des milices privées et des
polices municipales ; l’amnistie des condamnés des émeutes de
novembre 2005, des manifestants du mouvement lycéen de l’an
dernier et du mouvement contre le CPE.
La candidature d’Olivier Besancenot a
pour but de permettre au plus grand nombre
de jeunes et de travailleurs de voter
pour leurs revendications et leurs intérêts
et de contribuer à créer les conditions
d’un mouvement d’ensemble, seul capable
de renverser le rapport de force contre le
patronat et les gouvernements qui le servent.
www.besancenot2007.org
Rejoignez-nous !
Les JCR et la LCR militent pour une autre société. Pour une société débarrassée de l’exploitation
et de la loi du profit ; une société sans racisme, sexisme et homophobie ; une société démocratique
et autogérée où le pouvoir n’appartiendrait pas aux riches et aux gouvernants à leur service mais à
tous ceux qui produisent les richesses, les jeunes et les travailleurs. Voilà ce que nous appelons le
communisme, cela n’a rien à voir avec le stalinisme. Nous sommes révolutionnaires parce que cette
société ne peut naître que d’une rupture radicale avec l’ordre existant. Loin d’attendre le grand soir,
nous sommes actifs dans toutes les luttes de la jeunesse et des salariés pour défendre nos acquis et
gagner de nouveaux droits. Nous voulons contribuer à la prise de conscience de notre force collective. Un autre monde est possible si nous luttons.
JCR, LCR : 2 rue Richard Lenoir - 93100 Montreuil
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