Accueil > Dossiers > Elections > Campagnes 2007 > Tracts > Olivier Besancenot : votez comme vous luttez !
Olivier Besancenot : votez comme vous luttez !
mercredi 18 avril 2007, par
Le chômage, la précarité et les discriminations n’ont cessé de se renforcer depuis des années. Dans cette situation, on essaie de faire passer les jeunes et plus particulièrement les jeunes des quartiers populaires pour des barbares responsables de l’« insécurité ». En réalité, les jeunes sont les plus touchés par la dégradation des conditions de vie et de travail, et ce sont eux qui subissent le plus les discriminations et le harcèlement policier. Sarkozy et Le Pen veulent aussi nous faire croire qu’il y a trop d’étrangers en France et que c’est ça la source du chômage et de la délinquance. Mais ceux qui ont répandu la misère et la précarité, ce sont les gouvernements successifs depuis plus de trente ans. Ceux qui ont jeté des dizaines de travailleurs à la rue ce sont les patrons comme ceux d’Airbus et d’Alcatel.
Face à cette situation d’urgence sociale, il n’y a pas de fatalité. Il n’y a jamais eu autant de richesses dans ce pays qu’aujourd’hui : l’an dernier les entreprises du CAC 40 ont fait 100 milliards de profits ! Ces richesses, il faut les répartir autrement pour mettre en place des mesures qui permettront aux jeunes d’avoir un avenir : une allocation d’autonomie à hauteur du SMIC pour tous les jeunes en formation, un CDI pour tous, un SMIC à 1500 euros net, 100 000 embauches dans l’éducation mais aussi l’amnistie des jeunes réprimés pendant la révolte des quartiers et tous les mouvements sociaux, la régularisation de tous les sans-papiers…Ces mesures seraient un premier pas pour changer la donne.
Le vote utile, c’est Olivier Besancenot !
Sarkozy, Bayrou ou Le Pen veulent aggraver les politiques menées ces dernières années. Mais Royal accepte le capitalisme libéral : elle parle d’un SMIC brut à 1500 euros dans 5 ans, d’une allocation d’autonomie en échange d’un soutien scolaire et elle soumet toutes les mesures au bon vouloir des patrons. Elle attise le nationalisme, comme la droite.
Oui, il est utile de faire entendre l’urgence sociale, de faire vivre l’espoir qu’un autre monde est possible, un monde sans exploitation et sans guerres.
Le PS veut nous faire peur avec la menace de son absence au second tour. Mais à qui la faute si ceux qui ont le plus besoin d’une politique qui s’en prenne à la misère et à la précarité ne se reconnaissent pas dans sa candidate ? A force de n’avoir que cet argument et de faire si peu e différence entre les programmes, c’est un homme de droite comme Bayrou qui en vient à apparaître à certains comme un rempart possible contre Sarkozy.
Pour un mouvement d’ensemble des jeunes et des travailleurs
Mais le seul rempart contre un droite dure, c’est une gauche anticapitaliste de combat, prête à préparer les batailles. Car quel que soit le résultat des élections, seule une mobilisation d’ensemble du monde du travail et des jeunes pourra mettre un coup d’arrêt aux politiques anti-sociales. Et voter pour Olivier Besancenot, c’est renforcer ceux qui préparent activement cette perspective. C est faire en sorte que continue à s’exprimer le vent de combativité qui s’est exprimé dans le mouvement lycéen ,dans la révolte des quartiers, dans la lutte contre le PCE mais également dans la solidarité avec les sans-papiers, dans les luttes contre les licenciements et pour l’augmentation des salaires.