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Mobilisation sur Censier
mardi 8 mai 2007, par
Suite à l’annonce de la fusion des
universités Paris IV– Sorbonne et
Paris III– Sorbonne nouvelle, une
assemblée générale s’est réunie début mars
pour étudier les conséquences qu’entraînerait
un tel rapprochement : fermeture des
filières doublons, augmentation des frais
d’inscriptions, licenciement des contrats précaires
(50% des contrats à Censier), diminution
du nombre d’étudiants et probablement
fermeture du site. 400 étudiants, enseignants
et personnels étaient présents. L’assemblée
a voté à la quasi-majorité une motion contre
cette fusion et demandant au président de
Paris III, M. Bosredon, de prendre officiellement
position dans le même sens.
Parallèlement, la direction de Paris III a
mis en place une autre AG, pour dire qu’il
ne s’agissait que de rumeurs et que les
courriers envoyés au ministre de l’éducation,
au directeur des enseignements
supérieurs et au recteur de l’Académie ne
prouvaient rien.
Malgré deux semaines de mobilisation,
la présidence a refusé de faire voter les
motions de l’AG présentées au conseil
d’administration (CA) de l’université. Une
partie des membres a alors quitté la salle,
empêchant ainsi la tenue du CA faute
d’un nombre suffisant de personnes. En
réponse, un CA exceptionnel s’est tenu
une semaine plus tard, auquel l’ensemble
des membres siégeant au CA n’a pas été
convié.
Enfin, fin mars se sont tenus sur Censier
les « 1 an après le CPE » : trois soirées
dont un débat sur la précarité – avec des
grévistes d’Aulnay...-, une projection-débat
sur le racisme et enfin une soirée concert
avec différentes interventions.
On peut retenir de cette mobilisation
les nombreuses discussions et rencontres
permises par les tables et tractations, la
réponse immédiate des « anciens du blocage
» et enfin que le sentiment de colère
est toujours présent. Car à nouveau le
gouvernement va tenter de nous imposer
l’autonomie des facs et leur privatisation.
Mais, déjà pendant le concert, l’administration
a pu entendre ce refrain « Pas d’fac
d’élite, pas d’fac poubelle, à bas les facs
concurrentielles » et en septembre, c’est le
gouvernement qui risque de l’entendre.
Jérémie et Ambre, [Censier]