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Edito
mardi 8 mai 2007, par
Sarkozy, Royal, Bayrou, Le Pen... Personne ne peut dire qui seront
les « finalistes » ce 22 avril à 20h. Mais une chose est certaine :
ce ne seront pas les jeunes et les travailleurs qui seront à la fête.
Une autre chose que l’on peut prédire : c’est dans la rue que se
jouera le troisième tour social, c’est-à-dire que nous imposerons
des mesures vitales pour notre avenir.
Avoir subi cinq ans de droite au pouvoir nous aura au moins
permis de faire nos armes dans les facs, les boites et les lycées
pour empêcher les attaques. Aujourd’hui, les ouvriers de PSA
Aulnay nous montrent même la voie en se mobilisant non pour
se défendre, mais pour gagner des augmentations de salaire et
la titularisation des précaires. Avec eux, c’est tout notre camp qui
doit reprendre l’offensive !
La campagne d’Olivier Besancenot va dans ce sens : affirmer que
c’est uniquement par nos luttes que nous imposerons les mesures
d’urgence sociale qui nous permettront de vraiment vivre
mieux. Nous affirmons également que c’est l’unité des jeunes et
des salariés qui permettra de tous nous en sortir. Les clivages de
nationalité, de couleur ou de croyances ne sont pas les nôtres.
Nos luttes n’ont pas d’identité nationale, de patrie ou de frontière.
Tous ensemble, nous oeuvrons à l’unification de ceux que le
système opprime. C’est pourquoi notre campagne est résolument
internationaliste, antiraciste et antifasciste. Celui-ci se développe
sur le terreau du chômage, de la précarité, de l’individualisme et
des trahisons des partis traditionnels. Nous affirmons notre indépendance
vis-à-vis de tous ceux qui prétendent nous gouverner
et changer les choses par en haut, dans le cadre des institutions.
Tous ensemble, n’attendons pas le 6 mai pour nous faire entendre
dans la rue. Ne comptons que sur nos propres forces !