Accueil > RED > 2007 > RED 79 - avril 2007 > Campagne > En finir avec la pauvreté !

En finir avec la pauvreté !

mardi 8 mai 2007, par RED

La France est supposée être un
pays riche où les inégalités sont
en train de se réduire, où la
pauvreté est une exception. Pourtant
comme dans la plupart des pays du
monde, la différence de revenu et de
niveau de vie entre riches et pauvres
s’accroît, et une pauvreté de masse
sévit. 7 millions de personnes vivent sous
le seuil de pauvreté (selon les critères européens)
soit un revenu inférieur à 890 euros
par mois et par personne. 60 % d’entre elles
sont des salariés.
1,2 million de personnes n’ont que le RMI
pour vivre : 425 euros par mois. Le nombre
de travailleurs pauvres ne cesse de croître.
Le nombre d’emplois à bas salaires (moins
de 980 euros par mois) aussi, 41 % en 1992,
50 % en 2001.

De même l’emploi à temps partiel, 13,1%
en 1992, 16,5 % en 2003, avec le plus souvent
des salaires bien inférieurs au Smic.
La crise du logement frappe au premier
plan les plus défavorisés. 29 % des SDF
travaillent.

En réalité, personne ne peut vivre
décemment sans un salaire au moins égal
au SMIC. Le chômage est de la responsabilité
exclusive du patronat qui préfère
embaucher moins et faire travailler plus,
c’est pourquoi toute personne sans emploi
doit toucher une rémunération égale à
celle qu’elle touchait auparavant, donc au
moins le SMIC.

Augmenter les salaires !

De plus, les entreprises du CAC 40 continuent
à faire des profits, les patrons augmentent
leurs revenus. Pourtant les salaires
sont toujours calculés au plus juste, et
ne permettent plus de vivre décemment.
Le pouvoir d’achat de nombreux salariés,
même dans des professions comme l’enseignement,
souvent désignée comme privilégiée,
a considérablement baissé en 10
ans. De 1980 à 1995, les patrons ont réussi
à transférer 10 points de PIB ( autour de
160 milliards d’euros chaque année) de la
poche des salariés à celles des patrons et
des actionnaires.

C’est pourquoi le SMIC doit être relevé
à 1500 euros nets mensuels, et l’ensemble
des salaires augmentés de 300 euros pour
compenser la perte du pouvoir d’achat.
Tout cela est possible en prenant sur les
revenus des patrons et les dividendes des
actionnaires : l’amélioration des conditions
de vie de la majorité de la population
ne peut se faire qu’en prenant sur les
richesses qu’accapare une minorité.

Suzanne [Sorbonne]

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.