Pourquoi présenter un candidat révolutionnaire ?

À entendre tous les prétendants
à l’Elysée il existerait
un grand changement,
un grand bouleversement,
des remèdes miracles
pour « redresser la France » et changer la
vie de chacun.
Ceci est
un grand
bluff : nous
n’oublierons pas
que les
plus grandes
avancées
sociales
ont été
acquis par
les luttes,
quel que
soit le gouvernement. Même en 1936, les
congés payés n’étaient inscrits dans aucun
programme électoral. Ce n’est que par
les grèves et occupations d’usines que
les travailleurs ont vu leurs conditions de
vie s’améliorer, et non pas grâce au Front
Populaire comme le font croire certains
médias.

Il ne faut certes pas se tromper d’ennemi
(la droite et le MEDEF) mais pas non
plus se laisser tromper par les faux amis
des travailleurs. L’expérience récente de la
gauche plurielle à été désastreuse pour les
classes populaires. Le vote utile, c’est un
vote pour chasser la droite du gouvernement
au deuxième tour et aussi ne pas se
laisser berner par la gauche respectueuse
de système actuel.

Nous n’irons pas au bluff : se présenter
non pas pour « jouer la gagne » à tout prix
ni pour « témoigner », mais s’adresser largement,
à grande échelle, aux travailleurs
ainsi qu’a tous les opprimés du système
capitaliste. Faire passer un message au
20h est mieux compris que des milliers
de tracts.

Notre message doit appeler à l’unité des
travailleurs dans le but de construire un
grand parti ouvrier défendant ses intérêts
politiques,
et c’est
avant tout
par la lutte
sociale et
politique
que l’on
changera
le sort de
toute une
génération
précaire
face au
chômage, à
l’exclusion et à l’exploitation.
La campagne doit aussi être le moment
de défendre et populariser le programme
d’urgence pour une rupture réelle avec le
libéralisme. Notre espoir n’est pas nourri
d’illusions réformistes. Tenter de changer
la vie de la population en gouvernant dans
les institutions bourgeoises est un leurre :
le véritable pouvoir est le pouvoir économique
représenté par le grand patronat et
c’est à lui qu’il faut s’en prendre.
C’est aux travailleurs eux-mêmes de
construire l’avenir par un mouvement
social de grande ampleur pour exiger tout
ce que les classes possédantes nous ont
pris depuis 25 ans.

Voter pour un candidat révolutionnaire,
c’est vouloir décréter un préavis de grève
pour combattre le capitalisme dans la rue
et dans les urnes !

Philippe, [Annecy]