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La répression ne passe pas toujours

mardi 8 mai 2007, par RED

Antoine, militant présent dans le mouvement
lycéen de 2005 avait été condamné le 6 octobre
2005 à trois mois de prison avec sursis et
1400 euros d’amendes (700 euros pour chaque
policiers) pour « violences, outrage et rébellion.
 » Ce procès était une véritable parodie : la
juge avait refusé de visionner les images présentées
par la défense montrant une arrestation très
violente. Les propos des policiers plaignants
étaient décousus, ne tenaient pas debout :
tantôt Antoine avait été arrêté dans une rue,
tantôt dans une autre, tantôt il avait été repéré
à l’avance comme un manifestant violent, tantôt
il avait été pris sur le fait... Quel fait ? On ne l’a
même pas su. Une attitude vaguement qualifiée
d’agressive, sans appui sur des faits, sinon qu’il
aurait crié « CRS SS ! » Pas de quoi se prendre
trois mois.

Lors de l’appel, l’avocate M°Terrel a rappelé l’enjeu
du procès : peut-on contester les propos
de flics, surtout lorsque ceux-ci sont manifestement
faux ? Pour une fois, la réponse a été oui,
puisque Antoine a été relaxé le 16 mars par la
Cours d’appel de Paris. Une bonne nouvelle qui
doit nous rappeler que la mobilisation paye,
mais aussi que d’autres procès sont toujours à
venir dans le cadre du mouvement lycéen : 18
personnes sont toujours mises en examen pour
avoir occupé une annexe du ministère de l’éducation
en avril 2005. Et elles attendent une date
de jugement. Quant aux centaines de personnes
arrêtées pendant le CPE, certaines passent
encore en procès aujourd’hui. Continuons à
nous mobiliser à chaque fois !

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