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Sarko : casier judiciaire d’une vraie racaille !
mardi 8 mai 2007, par
De son nom complet
Nicolas, Paul, Stéphane
Sarkozy de Nagy-Bocsa.
Son père est un noble
hongrois, décoré pour
son combat contre les Turcs… En 1944, la
famille (riche) est expropriée par Armée
Rouge. Le père s’engage alors à la Légion
Étrangère Française, et va servir… en
Algérie.
Son frère, Guillaume Sarkozy, est patron
dans le textile, et vice-président du MEDEF
de 2000 à 2005.
Une vie d’engagement… toujours du côté des riches !
Sarkozy se marrie deux fois. Lors de son
premier mariage, son témoin est Charles
Pasqua (légende de la droite extrême,
mafieuse, raciste…), pour le deuxième, ce
sont Martin Bouygues et Bernard Arnaud
(deux des hommes les plus riches et puissants
de France).
Il devient maire de Neuilly (la ville la plus
riche de France) en 1983.
En 1999, il est président du RPR, et
dirige la liste RPR-Démocratie Libérale
aux élections européennes, avec Alain
Madelin (ancien militant du groupe fasciste
Occident).
Ses premières oeuvres
Il est Ministre de l’Intérieur de 2002 à
2004 : et il pond la Loi sur la Sécurité
Intérieur (reprise de la Loi sur la Sécurité
Quotidienne du socialiste Vaillant).
Résultat : création des délits de racolage
passif (contre les prostituées), de mendicité,
de rassemblement dans les halls
d’immeubles… Cette loi permet plus de
répression contre les squats et les gens du
voyage, elle empire les conditions garde
à vue, crée un délit d’« outrage » au drapeau
national et à la Marseillaise (7 500 ????
d’amende et 6 mois de prison si le délit
est commis « en réunion »). Il réforme le
fichage ADN : celui-ci n’est plus limité aux
seuls crimes sexuels, mais élargi à tous
les délits (sauf délits financiers et boursiers…),
et sans besoin de faire la preuve
de la culpabilité.
De 2005 à 2007, il retourne au Ministère
de l’Intérieur, d’où il nous livre ses plus
grands moments.
Le sens de la formule… et de la référence !
Laissons les mots parler : septembre
2005, il veut nettoyer les cités « au kärcher
», puis « Vous en avez assez de cette
bande de racailles ? Eh bien on va vous en
débarrasser », puis « Le mot racaille était
peut-être un peu faible », puis « Kärcher en
septembre, 200 000 adhérents en novembre
». Ca parle tout seul !
Il est à l’origine du retour de l’État d’urgence
et des couvre-feux, en direct de la
Guerre d’Algérie, ainsi que de l’énorme
répression contre les jeunes des quartiers.
Il s’inspire ouvertement de l’extrême
droite, applique une partie significative du
programme de Le Pen en 2002, et va même
jusqu’à faire préfacer la version italienne
de deux de ses livres par G. Fini (principal
dirigeant du parti d’extrême droite italien
« Alliance Nationale »).
Monsieur Plus !
Sarkozy doute du CPE, évidemment pas
par souci pour les salariés : il pense que
ce contrat est trop inégalitaire et veut le
généraliser d’emblée à tous les salariés
quel que soit leur Âge (ce qu’il appelle
le Contrat Unique de Travail, comme le
MEDEF).
Immédiatement après le retrait du CPE, il
se refait une santé avec la Loi CESEDA et
« l’immigration choisie », qui durcit massivement
les conditions de régularisation,
de regroupement familial, qui encourage
les expulsions d’enfants sans-papiers, et le
retour à une immigration de travail (dans
des secteurs comme le bâtiment, la restauration,
le nettoyage…). Ambiance : 20 000
expulsions de Sans-papiers en 2005 (deux
fois plus qu’en 2000)
Il enchaîne avec la Loi sur la Prévention
de la Délinquance, et voulait faire passer la
détection des comportements « déviants »
dès 3 ans. En avril 2007, il fait encore parler
de lui en déclarant qu’« on naît pédophile
», et que si des jeunes se suicident,
c’est parce qu’ils « sont fragiles, génétiquement
». Ce qui n’est évidemment pas
sans rappeler les brillants raisonnements
de son ami Georges W. Bush.
Bref, un vrai bourgeois, qui sait défendre
sa classe sociale par tous les moyens
nécessaires, doublé d’un bon vieux réac
comme on n’en avait pas eu depuis des
années.
Y a pas à dire : « Qui sème la misère
récolte la colère ! Sarkozy au kärcher ! ».
Haïm, [Nanterre]