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Luttons contre la politique du patronat et votons pour les listes LCR !

mardi 8 mai 2007, par RED

Dès le soir du premier
tour on connaissait la
grande gagnante des élections
présidentielles : Mme Parisot,
patronne du MEDEF. Elle a d’ailleurs
déclarée qu’elle ne donnerai pas de
consigne de vote au second tour.
Le MEDEF sait bien que les programmes
défendus par l’UMP, le PS
ou le Mouvement Démocrate (MD)
sont fondamentalement les mêmes
et qu’elle n’a pas trop à s’inquiéter de
la politique qui sera mise en place
par le Président et par le futur gouvernement…

Les patrons vont bien…

D’ailleurs, pendant l’entre-deux
tour, le CAC 40 a connu un niveau
historique de 6000 points, qu’il
n’avait pas connu depuis 2000. Les
salaires des patrons des entreprises
du CAC 40 sont en moyenne de
2,2 millions d’euro par an et cela
en le prenant directement dans la
poche des salariés. Par exemple,
STMicroelectronics qui avait licencié
450 salariés à Rennes en 2004
a augmenté le salaire de son président
directeur de 119,3% (soit 1
470 000 € par an). A carrefour, où un
caissier touche en moyenne 700 €
par mois, le président directeur a vu
son salaire augmenter de 59,7% (2
403 500 € par an). Ou encore EADSAirbus
qui licencie à tour de bras et
où les employés ont reçu une prime
de 2,44 € alors que l’ex-PDG Noël
Forgeard a touché une prime de 8,5
millions d’euros…

Aujourd’hui, aucun des « grands
partis » (PS, UMP, MD) ne veut ni
interdire les licenciements, ni s’attaquer
à la répartition des richesses.
Dans l’éducation, leur projet est le
même : on continue
dans la brèche
ouverte par la
réforme LMD et la
loi Fillon : autonomie
des universités,
augmentation
de la sélection et
des filières professionnelles.
Bref, ils
mettent en place
un enseignement
à deux vitesses.

Enfin, pour tous ces partis, l’immigration
est un « problème » qu’il
faut résoudre. Et là encore le PS,
l’UMP et le MD sont d’accord sur
les quotas d’immigrés, sur le cas
par cas pour les Sans-papiers et les
charters…

Et l’argent, on le prendra dans les caisses du patronat !

Mais nous voulons une autre
politique. Nous voulons une augmentation
de tous les salaires de
300 € ; le SMIC à 1500 € net. Nous
voulons la régularisation de tous
les Sans-papiers et dans la jeunesse
nous voulons des diplômes
de qualité, des moyens pour étudier
et une allocation d’autonomie de
1000 € pour tous les jeunes… Cela
veut dire prendre l’argent où il est :
dans les poches des patrons et
des actionnaires… Et ça, c’est par
à l’Elysée, c’est pas à Matignon,
c’est pas dans les salons qu’on va
l’obtenir.

les mouvements ces cinq dernières
années nous ont montré qu’il
ne faut faire aucune confiance au
gouvernement, quelle que soit sa
couleur politique. Ce qui permet
d’avoir des avancées, c’est la lutte !
Il faut aussi que l’on arrive à unir nos
luttes, car ce qui nous a permis de
gagner contre le CPE c’est aussi que
dans la rue et dans les grèves on se
retrouvait tous ensemble lycéens,
étudiants et salariés et que l’on ne
faisait confiance qu’à nous même.

Votez, comme vous luttez !

Pour les candidats de la LCR, les
élections législatives sont l’occasion
de populariser les grèves qui
existent en France. Les élections
sont une tribune des luttes et des
revendications de ceux qui luttent.
Voter pour les listes LCR aux législative
c’est faire apparaître ce pôle
de luttes, c’est montrer que l’on ne
fait aucune confiance aux gouvernements
pour mettre en place une
politique en faveur des jeunes et
des salariés. C’est nous donner confiance
à tous pour montrer qu’une
autre politique, indépendante des
institutions est nécessaire et que
c’est par la grève et les manifestations
que nous obtiendrons ce que
nous voulons !

Bernardo, [Jussieu]

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