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30 ans après, pour que le ràªve continue !

mercredi 16 mai 2007, par JCR-RED

Trente ans après la mort du Che, le capitalisme, lui, et son cortège de misère, de racisme et de guerre, est toujours bien vivant. Dans ce monde de dingues, où tout tourne à l’envers, où environ trois cents familles possèdent 80 % des richesses mondiales, des personnes continuent à se battre. Après l’écroulement du mur du Berlin, à l’heure où des gens “bien pensant” aimeraient nous imposer la capitalisme et la loi de la jungle comme horizon indépassable, des luttes réapparaissent et ouvrent une brèche dans ce consensus qui mène la planète à la catastrophe. Parmi ces combattants qui s’affrontent à un néolibéralisme triomphant, on retrouve plusieurs mouvements qui se réclament toujours du Che.

Les Zapatistes, en 1994, en prenant les armes pour en finir avec la misère et la dictature du PRI au Mexique, ont allumé une lueur d’espoir à laquelle de nombreux opprimés sur la planète se ratttachent. Dans la lignée du combat du Che, les Zapatistes posent à nouveau la question de la guérilla et de la lutte pur changer la société, en cherchant à tirer les leçons des expériences passées et à renouveler la lutte armée, en fonction d’une situation politique nouvelle.

Depuis, plusieurs années, les paysans Sans-Terres du Brésil se mobilisent s’affrontent à la police et à l’armée pour réquisitionner des terres aux grands propriétaires terriens.

L’année dernière, c’était le MRTA (Mouvement Révolutionnaire de Tupac Amaru), qui a pris en otage les responsables du pillage du peuple péruvien dans une ambassade.

En 1997, c’est dans un nouveau contexte que le Che nous laisse ses idées et son combat. Son image nous permet aujourd’hui encore de maintenir l’idée que le combat pour une autre société que le système capitaliste actuel est possible.

En France, le libéralisme cherche à s’imposer à nous. Chômage et précarité sont au rendez-vous. Voilà le visage moderne de l’exploitation des jeunes. Contre les tenants de cette “pensée unique”, c’est un nouveau Décembre 1995 qu’il faut faire, un nouveau “Tous ensemble”, mais cette fois réussi, où les jeunes et tous les salariés, du secteur privé et du secteur public imposent leurs droits et leurs revendications.

Les adeptes de la loi du plus fort et du profit maximum nous traiterons de rêveurs. Peut-être ! Face au réalisme actuel défendu par une certaine gauche, nous continuons et continuerons à clamer cette phrase du Che : “Soyons réalistes, réclamons l’impossible !”. Parce que dans cette société, ce qui est réaliste et nécessaire pour nous, est impossible à accepter pour ceux qui dominent C’est, actuellement, la reconstruction d’un projet révolutionnaire adapté à une période qui a vu l’échec des pays de l’Est, qui est nécessaire. Tout en continuant à nous réclamer des idées du Che, nous devons contribuer à réinventer et à reconstruire un projet socialiste de transformation de la société !

Aujourd’hui, nous continuons à rêver avec les zapatistes et tant d’autres, qu’autre chose que le cauchemar actuel est possible, et à agir en ce sens au quotidien !

Hasta la victoria siempre !

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