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Une guerre permanente, un mouvement permanent

vendredi 22 décembre 2006, par JCR-RED

Enfin, l’administration Bush a rencontré un obstacle sur son chemin. La résistance libanaise à l’agression israélienne de cet été redonne confiance en la lutte dans tout le monde arabe, et rend encore un peu plus impopulaire le projet « Grand Moyen-Orient ». Le chef d’état-major britannique a appelé publiquement au retrait des troupes d’Irak.

Renforcer le mouvement

Pourtant, les deux principaux candidats probables à l’élection présidentielle sont partisans de l’alignement de la France sur la politique états-unienne, enclenché en 2004 avec la résolution 1 559 sur le retrait des troupes syriennes du Liban et le désarmement de la résistance. Et le statu quo que la FINUL est censée maintenir ne tiendra pas très longtemps, mettant l’armée française en première ligne. Dans ces conditions, le renforcement du mouvement anti-guerre est une priorité.

Multiplier les collectifs et les initiatives

Dans plusieurs villes ont eu lieu des initiatives dans ce sens depuis cet été. À Marseille, le collectif Liban-Palestine a organisé « 5 heures pour les peuples du Moyen-Orient » le 14 octobre. 250 personnes sont venues écouter des témoignages, des appels à la solidarité avec des députés comme Jean-Claude Lefort (PCF), des syndicalistes comme Charles Hoareau (CGT). Une campagne devrait prendre forme contre la Connex, multinationale qui exploite le tramway colonial en construction à Jérusalem, et qui est la principale bénéficiaire des privatisations du transport public à Marseille et dans de nombreuses villes.
Dans d’autres endroits, les collectifs Agir contre la guerre se sont réactivés pour organiser un travail d’information et de mobilisation réguliers, notamment sur les universités et dans les quartiers populaires. À Clermont-Ferrand, le collectif compte maintenant 34 membres, dont une grande majorité de « non-encartés », et organise un temps fort du 16 au 18 novembre avec concerts, projections, conférences dans divers lieux de la ville. Une coordination nationale des collectifs ACG devrait se tenir dans les semaines qui viennent

La guerre continue, même quand elle ne fait pas la une des journaux, et l’Iran reste une cible probable des États-Unis. C’est pour cela que nous avons besoin d’un mouvement permanent !

Vincent, [Marseille]

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