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Bilan
dimanche 17 juin 2007, par
Lors du dernier congrès, notre organisation comptait environ XXX votants. Après le congrès nous faisions des estimations à XXX votants. Lors de la dernière direction nationale nous avons recensé près de XXX militants. La tendance à la baisse des effectifs a été nettement inversée, notre organisation s’est largement renouvelée ce qui est positif. Il nous faut tirer un bilan de ce que nous avons fait depuis le dernier congrès pour pouvoir avancer.
I. Bilan du matériel
Tant au niveau de la quantité que de la qualité, le matériel que nous avons sorti s’est amélioré depuis un an.
Tracts sur l’actualité, affiches de campagnes, brochures, quatre pages, journaux, sont sortis régulièrement et souvent. Pour chaque échéance nous avons disposé d’autocollants en grand nombre (Millau, manifs Mumia, Palestine, femmes, écologie, Nice…).
Nous avons réussi à diversifier les thèmes aborder par le matériel :
Précarité avec une brochure, une affiche et des autocollants
Des thèmes internationalistes à travers des dossiers du journal (Algérie, Palestine, RED spécial Millau, articles sur les marches mondiales des femmes…), les nombreux tracts, l’affiche et les autocollants Palestine…
La lutte contre la mondialisation et le capitalisme à travers tout le matériel sorti pour les échéances de Millau et Nice
Affiche sur les « affaires »
Les thèmes que nous abordons plus traditionnellement n’ont pas pour autant été abandonnés :
La campagne femmes a donnée lieu à la sortie d’une nouvelle brochure, d’autocollants et d’affiche qui ont été utilisés tout au long de l’année.
Les quatre pages sur l’école ont été largement diffusés et la brochure éducation ne saurait tarder.
Les domaines de l’antiracisme et de l’anti-fascisme ont été les plus délaissés bien qu’une affiche ait été sortie. Ceci est en lien avec la division du FN et sa quasi-disparition de la scène publique nationale d’un côté et la baisse de la lutte des Sans-Papiers de l’autre.
Le matériel « collait » souvent à l’actualité et nous à permis d’y répondre.
Très peu de désaccords sont apparus lors des discussions de matériel que se soit en direction nationale (DN) ou au bureau national (BN).
II. Bilan de l’activité
Les JCR ont été présents à toutes les grandes initiatives nationales et avec une apparition souvent réussie.
La campagne femme et les marches mondiales
A la manifestation des marches mondiales à Paris le 17 juin, nous avions un cortège dynamique et nombreux. Lors de la manifestation de Bruxelles à la rentrée, la mobilisation de l’organisation était tout à fait correcte et le cortège (dont nous assurions en partie l’animation) satisfaisant. D’autant plus que dans beaucoup de section, la préparation de la manif avait été difficile et n’avait que dans peu d’endroit donné lieu à la naissance de collectifs unitaires capables d’organiser des cars et qu’elle se situait très tôt dans l’année universitaire.
Au niveau national, un collectif unitaire s’est remis en place (avec des hauts et des bas) dans lequel nous intervenons et qui a permis notamment la sortie d’une affiche pour la manif de janvier 2000.
Les manifestations pour la libération de Mumi Abu Jamal
A Paris, la mobilisation de la section pour les manifs est importante. Les autocollants nous permettent d’apparaître largement. Cependant, seuls deux camarades assurent notre présence aux rassemblements hebdomadaires.
Millau
Toute l’organisation s’est mobilisée pour cette échéance. Il y a avait cependant un réel décalage, notamment au niveau de la prise en charge de l’apparition de l’organisation entre Paris et la Province. Le nombre de sympathisants que nous avions emmenés avec nous et le nombre de contacts réalisés sur place témoignent de la réussite de notre présence là-bas. Il est dommage que nous n’ayons pas pu finalement organiser de meeting avec Alain.
Nice
L’organisation de 3 cars unitaires au départ de Paris (avec SPEB, Attac et Gauche) est une réussite. Notre apparition à Nice aussi bien le premier que le deuxième jour ont été largement visibles et nous sommes apparus comme l’organisation de jeunesse radicale la plus capable au niveau de l’organisation et une des plus dynamique. Les contacts pris dans les collectifs unitaires ou directement par les JCR sur cette initiative sont nombreux.
La campagne précarité
C’est celle que nous avons eue le plus de mal à mener. Le matériel est malgré tout sortie, et c’est un axe que nous avons pu en partie développer dans notre matériel pour Nice. Cependant, une réflexion a pu être entamée dans les JCR, ce qui est déjà une bonne chose.
La campagne écologie
Les évènements dans ce domaine (marée noire, vache folle, Tchenoblaye, pollution au styrène…) ont souvent mis ce thème en première ligne de l’actualité. Le calendrier prévu pour notre campagne a été chamboulé. Le matériel est malgré tout sortie et était en phase avec les événements. Nous avons pu également développer cette thématique à Millau (article dans le journal, autocollants…)
Palestine
La sortie de l’affiche a été plébiscité par toute les sections (y compris des sections de la LCR). Les autocollants se sont arrachés. Nous avons essayé de mettre en place un cadre unitaire jeune. Malheureusement peu d’organisations sont venues. Ce cadre a permis la sortie de la pétition signée par nous et SPEB qui est un très bon matériel d’accroche.
Le cortège LCR-JCR à la manifestation parisienne du 29 novembre était le plus important.
Jeunes travailleurs
Un certain nombre de sections ont diversifié leurs domaines d’intervention : CFA, jeunes travailleurs, précaires… Un matériel spécifique est élaboré en direction de ces jeunes. Malheureusement, il est peu diffusé dans l’ensemble de l’organisation.
Unification syndicale
Nous avons réussi à unifiée notre position pour la réunification et à prendre notre place dans le processus. Nous y avons un réel poids notamment via l’UNEF et la question de 1 homme 1 voix 1 mandat. Ce travail réuni toute l’organisation et a relancé une dynamique interne dans ce secteur d’intervention qui s’essoufflait. Le stage étudiants/lycéens auquel était associés des jeunes de la LCR a été un réel succès et a permis d’avoir des discussions approfondies notamment dans la perspective de la réunification.
Travail de masse : globalement le travail de masse est en recul dans notre organisation. Ras l’front connaît de réelles difficultés et notre investissement y est devenu faible. Nous commençons à intervenir dans des collectifs ATTAC mais cela reste pour le moment très désordonné. Il y a un léger réinvestissement dans le syndicalisme lié au processus de réunification.
III. Bilan du fonctionnement
La DN à plutôt bien fonctionnée. Les désaccords ont été peu nombreux ; les formations mises en place à chaque fois sont extrêmement positives. Un certain nombre de ville ont pris en charge une partie de la conception du matériel sur la campagne femme ce qui est très positif.
Les secrétariats, dont les membres élus par la DN étaient issus de Paris et de sections de province, ont rencontré de grandes difficultés pour se réunir et fonctionner. Ils devaient se réunir lors des DN. Cependant beaucoup de camarades qui y avaient été élus ne venaient pas et se réunissaient en fait les personnes présentes qui s’intéressaient à la question. Il n’y a donc aucune continuité assurée entre deux DN, pas d’élaboration ni de préparation du matériel, le suivi des activités n’est pas assuré.
Seul le secrétariat étudiant, important vu l’actualité syndicale, a réussi à avoir une activité réelle. Il s’est structuré autour de deux membres du BN associant des parisiens impliqués dans le travail syndical.
La préparation de Nice a été entièrement prise en charge par le BN, les liens avec les autres organisations de jeunesse de la quatrième internationale n’ont pas du tout été gérés par le secrétariat ; l’activité Palestine a été un travail individuel et pas du tout celui d’une équipe.
Le secrétariat antiraciste/antifasciste n’a absolument pas fonctionné. Le secrétariat femmes avait bien démarré mais la suite n’a pas été à la hauteur des espérances.
Le travail que les secrétariats devaient (propositions de matériel, élaboration, réflexion…) n’a pas été fait. Cela a représenté autant de charge de travail à assumer par le BN.
Le BN ne s’est pas réuni assez régulièrement. Cela a donné lieu à une déconnexion entre les permanents et les autres camarades. Les tâches à assumer reposait sur un petit nombre de personnes qui ne pouvaient toutes les assumer. Ceci a entraîné du retard dans la sorti de matériel. Le suivi des collectifs unitaires (femmes et Palestine notamment) à été pris en charge par des camarades extérieurs au BN. Malgré tout, le bilan du travail fait par les permanents est extrêmement positif : meilleur suivi des contacts, maquettage et sortie du matériel, liens avec la LCR…
Globalement les désaccords ont été faibles sur la sortie du matériel.
Le groupe de travail ne s’est réuni que deux fois, à chaque fois incomplet. Des textes ont été écrits mais qui n’ont pas été diffusé et qui n’ont pas donné lieu à des discussions plus largement dans l’organisation. Le rôle qu’il devait avoir dans la perspective de la préparation de ce congrès n’a absolument pas été assumé (réflexion sur le manifeste, sur le changement de nom, sur l’organisation…).
Le fonctionnement actuel n’est pas du tout satisfaisant du point de vue de son rythme et de son efficacité. Cependant, vu l’état actuel de l’organisation (grande faiblesse de l’une des tendances du dernier congrès sur Paris) seul ce type de fonctionnement est possible. Il faut donc chercher à améliorer son efficacité.
IV. Les liens avec la LCR
Suite au dernier congrès la LCR nous avait promis une aide politique : tournée de meetings avec Alain, meetings communs LCR JCR y compris dans les villes où les JCR ne sont pas présents, élaboration commune d’un plan de construction de l’organisation…
Au début, la commission de contact entre le bureau politique de la LCR et le BN s’est réunie régulièrement et à travaillé concrètement à la construction de l’organisation. Ces derniers temps, seule la moitié des membres pour la LCR était présente.
La tournée de meeting n’a jamais eu lieu, dans les villes où la LCR est présente mais pas les JCR il ne s’est quasiment rien passé.
Le stage syndical à été une des rares occasions d’un rapprochement entre les jeunes de la LCR et les JCR.
Localement des initiatives ont été prise, et là où les JCR existent la collaboration est généralement assez bonne (diffusions de tracts sur les lycées, meetings co-organisés…).
Pour ce qui est de l’organisation d’initiative comme Millau ou Nice, l’aide de la LCR a été très faible.
En bref, on ne peut pas dire que la ligue se préoccupe concrètement de son organisation de jeunesse et soit volontariste sur sa construction. Néanmoins, si on est loin des engagements pris au moment de notre dernier congrès, les liens se sont resserrés entre la LCR et les JCR.
Sur l’intégration des jeunes issus de Voix des Travailleurs aux JCR, l’objectif est loin d’avoir été rempli. A Bordeaux, les discussions qui avaient commencé à produire leurs fruits ds la foulée du congrès de la Ligue font du « sur place ». A Nancy, une minorité de jeunes issus de VdT, qui avaient intégré les JCR, les ont entièrement quittées. Les principaux points de débat sont la question du travail de masse (en particulier du syndicalisme étudiant) et l’importance de l’apparition politique propre (sur les rythmes, l’équilibrage vis à vis du travail de masse). Par contre, à Rouen et dans les villes où il n’y avait pas de groupe jeunes en tant que tel (Paris, Aix-Marseille), l’intégration s’est bien passée et les camarades issus de VdT sont aujourd’hui parfaitement intégrés aux JCR.
Conclusion : depuis le dernier congrès, notre organisation s’est montrée dynamique tant en terme de sortie de matériel que de renouvellement des militants. Nous avons diversifié nos thèmes et nos lieux d’intervention. Nous avons réussi des apparitions importantes à Nice et à Millau. Nous prenons notre place dans le processus de réunification… C’est dans cette direction qu’il nous faut continuer