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Contre-sommet du G8
vendredi 6 juillet 2007, par
Des milliers de personnes ont manifesté autour
de Heiligendam (nord de l’Allemagne) où se
réunissaient le G8. Ils sont parvenus à pénétrer
la zone rouge, interdite aux manifestants et à
organiser quelques blocages de portes et de
routes. Il ne s’agit pas que d’actions symboliques.
Certes, le G8 s’est tenu, mais l’organisation
de contre-sommets permet de mettre en avant
les revendications de ceux qui sont concernés
par les décisions du G8, les peuples des pays
riches et pauvres.
La police allemande ne s’y est pas trompée,
en arrêtant des centaines de personnes, pour
48 heures ou jusqu’à la fin du sommet. Parmi
eux, des militants du CADTM (Comité pour
l’annulation de la dette du Tiers Monde) incarcérés
dans des cellules improvisées dans une
ancienne usine Siemens transformée en lieu de
détention.
A Rostock, un camp se tenait pour organiser le
contre-sommet. Il a été encerclé par la police et
en partie investi, en rétorsion aux pénétrations
dans la zone rouge. Les flics ont aussi poursuivi
des bateaux pneumatiques de Greenpeace
qui pénétré dans la zone de sécurité sur la mer
Baltique. Une banderole « G8 act now » (G8
agissez maintenant) a été déployée.
Il est toujours nécessaire et positif d’opposer
aux huit saigneurs du monde la voix et la force
des militants syndicalistes, anti-impérialistes,
écologistes, anti-guerre. Même si les contresommets
n’ont pas l’ampleur d’il y a quelques
années, cela démontre que le slogan « Un autre
monde est possible » est toujours porté par de
nombreux militants d’horizons divers.