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Le PS et son programme

Pour le changement allez voir ailleurs  !

vendredi 22 décembre 2006, par JCR-RED

Depuis des mois, le matraquage médiatique autour du couple annoncé des présidentielles, Sarko-Royal, ne cesse de s’amplifier. Il n’est pas un jour sans que l’un-e surenchérisse les propos de l’autre, relevant systématiquement d’un cran la teneur démagogique et populiste de leurs discours. Véritable stratégie politique, les annonces de ces deux plausibles candidats s’attellent à flatter toujours plus l’électorat traditionnel de la droite et de l’extrême droite.

Cherchez les différences  !

Seulement voilà, les discours ne suffisent pas et c’est la guerre publique au PS. À grand renfort de publicité, ce dernier nous livre un spectacle de bataille ressemblant plus au jeu des 7 différences qu’à une véritable lutte politique interne. En effet, y a-t-il réellement quelque chose à espérer de ce combat d’éléphants  ?

Il y a quelques mois déjà, tombait le programme du PS « réussir ensemble le changement ». Sans grande surprise, ce projet socialiste met bien à l’honneur toujours plus de cadeaux pour les patrons face à des classes populaires encore une fois dénigrées. Quand les uns profitent de réductions fiscales à tous crins, les autres ramassent des miettes, soit une augmentation du SMIC de 1 500 euros, mais brut et pas avant 2 012  !

Alors qu’encore une fois, la rentrée a mis en exergue l’avancement de la précarité dans la société et particulièrement dans la jeunesse, les ténors du PS dévoilent une politique toujours plus réactionnaire. Royal appuyant la nécessité de l’encadrement militaire des jeunes dits « délinquants », Strauss-Kahn affirmant son projet d’autonomisation des universités  !
Des candidats déconnectés des luttes

Décidément, pour le PS, la répartition des richesses ce n’est pas pour demain  !

De la révolte des jeunes de banlieues l’an dernier, au mouvement contre la précarité de ce printemps, la colère s’est exprimée contre une société où sécurité et précarité deviennent la norme. Dès maintenant, il y a urgence à réagir, en imposant un autre projet de société, en faisant valoir les revendications des luttes pour réellement rompre avec un système capitaliste toujours plus violent. De l’interdiction des licenciements à la régularisation de tous les Sans-papiers en passant par l’augmentation des salaires de 300 euros pour toutes et tous, la lutte est globale. Il ne peut en être autrement.

Traven [LCR Lyon]

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