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Le gouvernement nous cherche, il va nous trouver !
jeudi 19 juillet 2007, par
Le gouvernement multiplie les provocations. Il veut mettre
en place le service minimum, c’est-à-dire la remise
en cause du droit de grève, dans les transports et
l’éducation nationale. Il renforce la répression contre les
mineurs avec la réforme de la justice. Il veut continuer la
destruction du service public d’éducation avec la loi sur
l’autonomie des universités. Il veut augmenter les impôts
des pauvres et diminuer ceux des riches avec ses réformes
fiscales. Joli score !
Ses réformes sur le droit de grève et dans les universités
ont une signification précise : il déclare la guerre aux
jeunes et aux cheminots. Ce n’est pas par hasard, c’est
parce que ces catégories ont représenté le principal
danger pour les deux gouvernements de droite précédents.
Il veut la guerre, il doit l’avoir. Mais la détermination
du gouvernement nous prouve une chose : il faudra
être encore plus forts que la dernière fois. Il faudra un
mouvement plus large et plus puissant encore. Et, pour
mettre un coup d’arrêt à sa politique au service du
patronat, il faudra un mouvement qui rassemble la jeunesse
et les travailleurs, une grève générale qui permette
de lancer une contre-offensive.
Pour produire tout cela, il n’y a pas de solution miracle.
Dans les lycées, dans les universités, dans nos lieux de
travail, nous devons informer autour de nous, convaincre
de se mobiliser, de construire la grève.
Dans ce contexte de la nécessité d’une contre-offensive
du monde du travail et de la jeunesse, la LCR lance
l’idée d’un nouveau parti pour renverser le capitalisme.
Pour nous, il ne s’agit pas uniquement de nous battre
pied à pied contre le gouvernement. Nous voulons
en finir avec cette société qui nous opprime, avec ce
monde en guerre permanente et construire une autre
société. Les jeunes doivent être à l’avant-garde de cette
bataille. En défendant cette idée d’un nouveau parti
pour renverser le capitalisme, nous pouvons rassembler
des centaines de jeunes qui, dans tout le pays,
dans les luttes, sont prêts à se battre pour la révolution.
Organiser ces jeunes, dans une nouvelle organisation
de jeunesse, plus large, plus implantée dans la classe
ouvrière, plus à même de militer dans les mobilisations,
c’est possible et cela peut contribuer à changer la face
du monde !