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Luttons contre la politique du gouvernement

jeudi 19 juillet 2007, par RED

Le 6 mai 2007 accédait à la présidence
Sarkozy et ses amis du
patronat. Les mois qui viennent de
s’écouler ont vu les projets d’attaque contre
les travailleur(se)s se multipliaient. Une
véritable politique de casse sociale, opérant
un retour en arrière considérable pour la
majorité de la population. Sarkozy et la bourgeoisie
nationale n’aiment plus cette France
« en lutte », ils veulent un pays « apaisé » et
« docile ».

Les attaques pleuvent

Pour cela il n’y a qu’un seul moyen efficace,
qui a fait ses preuves dans d’autres
pays notamment avec Thatcher en Grande-
Bretagne, celui du passage en force et de
la mise sous tutelle des directions syndicales.
La normalisation anglo-saxonne
du pays passe par plusieurs projets, d’une
part l’autonomie des universités instaurant
une sélection à l’entrée en faveur des
plus riches, et la mise en concurrence des
facultés pour le plus grand bonheur des
entreprises privées les finançant. Outre le
problème éducatif, ses attaques se concentrent
aussi sur l’instauration du service
minimum dans les transports du service
public. Le problème est que ce « service
minimum » remet entièrement en cause le
droit de grève déjà mis à mal par le passé ;
le vote à bulletin secret au bout de 8 jours,
les préavis rallongés et la « négociation »
avec le patronat ne sont que d’habiles
manoeuvres pour couper l’herbe sous le
pied des grévistes. Ce patronat qui l’a tant
soutenu se verra bien sûr remercié par la
mise en place de ce « bouclier fiscal », les
riches pourront donc payer moins d’impôts
et 13 000 contribuables se verront restituer,
avec la grâce de l’État, 45 000 euros chacun.
Mais le plus symptomatique signe de
la future politique de Sarkozy est la remise
en cause du non français et néerlandais de
2005 sur la constitution européenne, son
projet de mini-traité, acceptait par les classes
dirigeantes des autres pays de l’Union
européenne, sera ratifié par le parlement
français majoritairement à droite… un
déni démocratique flagrant.

Contre le projet de Sarkozy

On le voit déjà nous dessiner une société
croulant sous le poids accusateur des
caméras de surveillance et des nouvelles
technologies liberticides. Sans compter
ses nombreux liens avec les médias de
masse qu’ils contrôlent entièrement, les
récentes censures et menaces à l’encontre
de journalistes sortant du sentier battu
le montrent. Contrôle qui s’exerce aussi à
travers l’amitié forgée avec les grands chefs
d’entreprises détenant la majorité des
actions des groupes médiatiques, Bolloré
et son yatch en tête. Nous avons donc
avec ce Sarkozy, le Thatcher français, mais
un Thatcher spécial, car lui contrôle toutes
les instances « démocratiques » du pays,
les médias qui sont censés jouaient le rôle
de contre-pouvoir, un appui sans faille de
la bourgeoisie nationale et mondiale, et
enfin toutes les nouvelles technologies à
sa disposition.

Organiser la riposte

Mais heureusement, il sous-estime la
force de frappe des classes populaires et
son regain d’activité depuis ces dernières
années, l’avenir montrera sous peu
qu’il sera, comme ses prédécesseurs, dans
l’obligation de capituler face à nous tous,
unis et solidaires.

Côme, [Toulouse]

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