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Contre le sionisme et l’impérialisme

Pour une solidarité concrète avec la résistance !

jeudi 19 juillet 2007, par RED

Pour le peuple palestinien et
sa résistance, c’est l’heure
de tirer les bilans de 13 ans
de cogestion de l’occupation,
d’élaborer une nouvelle
stratégie. À bout de souffle, avec des
milliers de résistantes et résistants assassinés
et emprisonnés, il est évident que
les Palestiniens n’ont pas actuellement les
forces pour mener une action d’envergure
contre l’occupation.

Ceci implique que notre responsabilité est
d’autant plus grande dans l’évolution que
prendront les conditions de vie et d’action
politique des Palestiniens. Responsabilité
pour les salariés et les jeunes d’Europe
mais plus encore pour ceux du « monde »
arabe. À ceci près que ces derniers doivent
faire face à une féroce répression de leurs
bourgeoisies. Soutenir la résistance nous
impose de briser les alliances des colonisateurs
et donc de nous confronter à notre
propre gouvernement.

Boycott des produits israéliens

Nous pouvons momentanément fragiliser
la colonie « Israël » le temps que
la résistance reprenne ses forces. Il faut
isoler politiquement et économiquement
« Israël ». La résistance nous demande de
boycotter ses oppresseurs ! Le 10 juillet
2005, plus de 171 organisations, partis et
syndicats palestiniens ont lancé un appel
au mouvement mondial de solidarité afin
« d’imposer de larges boycotts et mettre
en application des initiatives de retraits
d’investissement contre Israël tels que
ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque
de l’apartheid ».

En juin dernier, le syndicat britannique
UNISON qui regroupe 1,4 million de
salariés du public a adopté lors de son
assemblée générale, à plus de 80 % des
voix, une résolution appelant au boycott
d’Israël. Cette initiative doit être soutenue
et reproduite le plus rapidement possible.
Il faut faire payer le prix fort à tous ceux
qui collaborent de prés ou de loin à l’occupation.
Des actions doivent se préparer si
possible en lien avec les salariés des entreprises
Alstom et Véolia qui construisent un
tramway reliant les colonies.

Organiser des réunions publiques

L’incompréhension des dynamiques en
cours sur le terrain est démobilisatrice. Il
est donc essentiel de multiplier les réunions
publiques, dès la rentrée, dans les
universités, les quartiers, créer ou renforcer
les comités locaux de soutien afin
de populariser la lutte palestinienne en
y invitant – quand c’est possible - des
Palestiniens qui résistent. Impulser une
manifestation nationale avant la fin de
l’année peut nous servir de boussole pour
les prochains mois.

La jeunesse a toujours constitué un
moteur dans la mobilisation anti-guerre. Et lorsque ceux qui ont accumulé nombre
d’expériences de lutte, tirée les bilans qui
s’imposent et acquis une vision claire de
la situation politique, sont rejoints par une
nouvelle génération pleine d’enthousiasme
sans le poids de nombreuses défaites, des
étincelles peuvent se produire. Mais vu
que la résistance palestinienne se réorganise,
le mouvement de solidarité le devra
également.

Dans la lutte à venir, nous devons donc
être résolument du côté de ceux d’en
bas, ceux qui résistent. Des femmes qui
accouchent devant les checkpoints, des
11 000 prisonniers, des jeunes dont les
études sont ruinées, des fedayins tombés
au combat comme de ceux qui sont
encore debout, du million de Palestiniens
en « Israël » privés de l’égalité des droits,
et des 5 millions de réfugiés qui gardent
l’espoir de revenir dans leur pays. À tous
ces Palestiniens, le président Abbas et le
bandit Dahlan, comme bien d’autres…
leur font un bras d’honneur depuis bien
trop longtemps. Nous soutiendrons ceux
qui leur feront payer.

Warda, [LCR Nantes]

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