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Dam, un groupe de Rap palestinien

jeudi 19 juillet 2007, par RED


« Pour changer
la situation,
nous avons
besoin d’une révolution
Les camps de réfugiés ont besoin d’une
révolution
Pour combattre le racisme, nous avons
besoin d’une révolution »

Inkilab – Révolution


« Nous sommes dans cette situation
depuis plus de 50 ans
Vivant comme des prisonniers derrière
les barreaux des paragraphes
D’accords qui ne changent rien (...)
Mais non, je suis fort, restant optimiste
Tu ne limiteras pas mon espoir par un mur
de séparation »

Mali Hurriye – Je n’ai pas la liberté

DAM est le premier groupe de rap palestinien.
Tamer Nafar, 27 ans, son frère Suhell (23 ans)
et Mahmoud Jreri, (24 ans), ont commencé la
musique à la fin des années quatre-vingt-dix
puis le groupe est né en 1999. Ils sont nés et
ont grandi dans les quartiers de Lod, une ville
mixte en « Israël », située à 20 km de Jérusalem.
En combinant des rythmes de percussion
arabe, des mélodies du Moyen Orient et le
Hip-Hop, DAM fait la fusion entre « l’Orient et
l’Occident ».

Ses paroles sont influencées à la fois par l’agression
coloniale comme par la lutte palestinienne
pour la liberté et l’égalité. Musicalement, ils
prennent leur inspiration des artistes de hiphop
(Nas, 2Pac, Mos Def, IAM, NTM, Saian
Supa Crew, MBS) comme de la musique arabe
(Marcel Khalifa, Kazem Saher, George Wassouf,
Majda al Romi).

En 1998, ils sortent leur premier album « Stop
Selling Drugs » puis en 2001 « Min Irhabi – Qui
est terroriste ». Cette chanson, postée sur le
net, est téléchargée en rien d’un mois par plus
d’1 million de personnes sur le site ArabRap.
net. Elle se retrouve par la suite sur une compil
de solidarité avec le peuple palestinien « Il y a
un pays Palestine… » aux côtés de Noir Désir,
Zebda et Manu Chao. En décembre 2006, ils
jouaient aux Transmusicales de Rennes.
Dans « Mes endroits », ils établissent un lien
direct avec le racisme en France. Avec la rappeuse
Safa’ Hathoot, ils parlent du sexisme dans
« Al Huriye Unt’a – Liberté pour mes soeurs ».

« Emprisonnée dans sa propre maison,
privée de liberté / Ne pouvant rien boire
excepté…
Ils disent ensuite pourquoi pleures-tu ? /
Parce que je suis un corps sans esprit
Tu en abuses et j’ai tort quand tu as raison
/ Bordel, qui es-tu pour me dire comment
me comporter ?
Me demandant « Où vas-tu ? »

À écouter sans modération.

Karim, [LCR Nancy]

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