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Liberté d’expression pour les militants marocains des droits de l’homme

mardi 31 juillet 2007, par JCR-RED

Sept membres de l’Association marocaine des Droits de l’Humains ont été arrêtés par la police après avoir participé aux manifestations pacifiques du 1er mai, pendant lesquelles des slogans critiquant la monarchie du pays ont été chantés.

Cinq hommes arrêtés dans la ville de l’EL Kebir, Thami Khyati, Youssef Reggab, Oussama Ben Messaoud, Al Kaateb et Rabii Raïssouni de Ksar d’Ahmed, ont été chargés et ont désignés coupable de « miner la monarchie ». Ils ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement et à des amendes lourdes. À l’audience, on ne leur a pas permis d’appeler des témoins de la défense. Le 24 juillet, une cour d’appel les a condamnés à une année de plus de prison, prolongeant leur peine de prison de trois à quatre ans.

Deux hommes supplémentaires, Mehdi Berbouchi (19 ans ) et Abderrahim Karrad (25 ans ), ont été également accusés de « miner la monarchie » et condamnés à deux ans d’emprisonnement et à une amende lourde par une cour dans la ville d’Agadir.

Les 5 et 6 juin, 10 membres d’AMDH ont été arrêtés dans la ville de Beni Mellal après avoir participé à un sit-in de solidarité avec les sept détenus appelés ci-dessus et plus tard chargés de « miner la monarchie ». Six d’entre eux ont été acquittés à une audience le 26 juin. Cependant, le militant politique Mohamed Boughrine de 72 ans a été condamné à deux mois reçues par Yousfi d’un an en prison et une amende lourde, et Abdelkbir Rabaaoui, Brahim Ahansal et Mohamed ont été condamnés chacun à deux mois de prison avec sursis et 500 dirhams d’amende. Mohamed Boughrine refuse de faire appel de sa condamnation, dit qu’il est de son droit d’exprimer son avis.

Un sit-in de l’AMDH organisé le 15 juin dans la solidarité avec ses membres détenus a été dispersé de force par les forces auxiliaires marocaines. Juste avant 18 heures, les membres des forces auxiliaires ont entouré les participants recueillis devant le Parlement dans Rabat, la ville capitale, et commencés pour les pousser et frapper avec des bâtons avant le début du sit-in. Ils n’ont donné aucun avertissement avant d’agir et n’ont pas demandé aux participants de se disperser avant le recours à l’utilisation de la force. Environ 30 participants ont été blessés par les forces auxiliaires, y compris une dont le poignet était cassé et des autres qui ont eu le tympan percé. Des défenseurs de longue date des droits de l’homme, Khadija Ryadi, président de l’AMDH, et amine d’Abdelhamid, son vice-président, ont été également frappés.

Amnesty International réclame la libération immédiate et sans conditions des huit hommes condamnés à la prison pour avoir participé à des manifestations pacifiques, pendant lesquelles des avis ont été exprimés paisiblement. Amnesty International considère que les audience ont pu être faussées et réclame une enquête complète sur les déclaration selon lesquelles deux prisonniers ont été menacés et maltraités pendant l’arrestation et l’interrogatoire à Agadir.

Amesty International réclame également une pleine, indépendante et impartiale enquête sur la conduite des forces auxiliaires au sit-in de l’AMDH du 15 juin et une action disciplinaire ou une autre appropriée contre n’importe qui avéré avoir utilisé la force de manière excessive.

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