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Tract de rentrée pour les lycées
Rentrée pourrie... Pas de quartier contre Sarko et ses amis !
vendredi 14 septembre 2007, par
Profs non remplacés, élèves expulsés, c’est ça leur rentrée !
9430 profs en moins à la rentrée prochaine, et déjà de nombreuses suppressions de postes de profs. Partout les classes sont surchargées. C’est comme ça que le gouvernement veut que nous réussissions nos études ? Peut-être pas. Peut-être qu’il veut justement l’échec scolaire pour justifier des réformes pourries dans le futur.
En 2005, Fillon, alors ministre de l’Education, avait mis en place le « socle commun de connaissances », lire, écrire, compter, cliquer. Cela veut dire une éducation au rabais, car au fur et à mesure, les autres enseignements disparaissent dans les lycées les plus populaires. Le prétexte ? Beaucoup d’élèves sortent du système scolaire chaque année. A la fac, c’est à cause du taux d’échec qu’on met aujourd’hui en place l’autonomie. Cela veut dire moins de moyens pour les filières moins rentables.
Le gouvernement avait promis de créer des postes pour accueillir les élèves handicapés et dédoubler les cours de langues en terminale… Mais en fait, il va se contenter de « redéployer » 6000 profs, au lieu de créer de l’emploi. Donc ce qui sera pris quelque part sera perdu ailleurs. On sera peut-être un peu moins en anglais, mais beaucoup plus dans les autres cours !
Mais Sarkozy et ses copains croient nous faire passer la pilule en nous divisant : ce serait à cause des fainéants de profs qu’on aurait des problèmes, ou encore à cause des immigrés…
En fait, le gouvernement en le patronat veulent supprimer un à un nos acquis sociaux. Ils veulent démanteler le Code du travail, les services publics, la Sécu… Mais ils savent aussi que les jeunes et les salariés se sont battus pour gagner tout ça, et qu’ils se battront encore s’il le faut !
Alors le gouvernement veut nous infliger des défaites pour que nous ne puissions plus relever la tête. Il veut nous mettre en taule, interdire nos grèves et nos manifs, expulser ceux d’entre nous qui sont immigrés, nous laisser le choix entre boulots pourris et chômage… Si nous ne réagissons pas, nous lui laisserons le champ libre pour nous en mettre plein la tête !
La jeunesse a un rôle particulier dans cette résistance. Avec le mouvement de 2005 dans les lycées, avec les révoltes dans les quartiers populaires en novembre 2005, avec le CPE en 2006, nous avons montré que nous étions les plus combatifs.
Nous pouvons entraîner les salariés à nos côtés en nous mobilisant. Mais si nous ne bougeons pas, alors les autres se diront que ça ne sert à rien de se battre… C’est ce que veulent Sarko et Parisot… Ce sera eux ou nous !