Chirac-Sarkozy c’est "No Futur". "No Futur" pour Chirac-Sarkozy !

Dans les quartiers, la jeunesse la plus déshéritée s’est révoltée contre Sarko, sa police raciste et la misère sociale. Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement réprimer ! Il faut exiger l’amnistie de tous les émeutiers, car leur révolte est légitime. Notre camp social, c’est celui des victimes du gouvernement, pas celui des flics et de Sarko ! C’est contre nous tous, jeunes lycéens, étudiants, salariés ou chômeurs que l’état d’urgence est mis en place. En permettant des fouilles dans toutes les circonstances, en interdisant des manifestations et rassemblements, voire, car cela est permis par la loi, en limitant le droit de grèves, qui veut-on faire taire ?

Chirac, Sarkozy, Villepin rêvent d’un ancien temps où les patrons étaient tout puissants. Où le droit du travail n’existait pas. Où l’on parquait les « classes dangereuses » en périphérie des villes. Où l’on devait fermer sa gueule et dire amen. Où, dès 14 ans, les enfants d’ouvriers partaient à l’usine. Chirac parle « d’égalité des chances » mais aux jeunes exclus par le système scolaire, le gouvernement répond par... moins d’école, avec l’apprentissage dès 14 ans. Dans le même temps, il supprime
4 500 postes d’enseignants à la rentrée prochaine. Le « Pacte pour la recherche » qui se trame aujourd’hui dans les ministères va dans le sens du du fric et des profits plutôt que des savoirs, dans la droite ligne de la loi Fillon et du LMD.

Arrêter cet Etat, voilà l’urgence ! Mais le gouvernement oublie que de tout temps la jeunesse et les salariés ont su lutter. C’est en nous unissant et en luttant que nous pourrons arrêter les mauvais coups. Les résistances existent comme l’illustrent la bataille pour la SNCM puis pour la RTM à Marseille où encore la mobilisation dans les Antilles contre la loi du 23 février 2005 reconnaissant « le rôle positif » du colonialisme français notemment en Afrique du nord qui a forcé Sarkozy à annuler son voyage. Mais elles sont encore insuffisantes pour contrer l’offensive de la classe dominante.

En 2002, nous étions des centaines de milliers dans la rue contre Le Pen. Alors face à un gouvernement qui reprend la politique du FN, allons-nous nous laisser faire ? En 2005 nous avons lutté, en 2006 il nous faudra gagner ! Pour ça il faut tous s’y mettre. Rejoignez-nous !

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débat des JCR, mardi 10 janvier

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