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Révolution N°20 - Septembre 2007

L’offensive du gouvernement ne doit pas rester sans réponse !

dimanche 30 septembre 2007, par JCR Metz

C’est la rentrée, pour le gouvernement les vacances n’ont pas été de
tout repos : il en a profité pour avancer dans son processus de casse des acquis. C’est tout d’abord la privatisation de Gaz De France à l’occasion de la fusion avec Suez, c’est la remise en cause du droit de grève, avec la loi sur le service minimum dans les transports. Ce sont toujours des cadeaux aux plus riches : réduction de l’impôt sur la fortune, diminution des impôts des plus riches avec la baisse du bouclier fiscal…
Par contre, pour les plus modestes, pas de coup de pouce au
SMIC, un projet visant à augmenter la TVA …
Dans l’Education Nationale, c’est d’abord l’annonce de la suppression de 11 000 postes (et 22 000 dans la fonction publique) qui vient remettre en cause la qualité de l’enseignement. C’est la réponse du gouvernement aux classes surchargées, aux manques de moyens et de personnel...
Le ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos, a également commencé à s’attaquer à la carte scolaire, ce qui va accentuer les inégalités entre les établissements. De plus, il souhaite d’avantage d’autonomie pour les collèges et les lycées, afin que ceux-ci organisent leurs cours « en fonction du public qu’ils ont » (France Inter, 06/09/07), autrement dit, un enseignement au rabais pour les quartiers populaires, l’excellence pour les lycées de centre-ville…
Pour les futurs étudiants, le gouvernement s’apprête à mettre en place l’autonomie des universités et la sélection à l’entrée de l’université. La première mesure aurait pour conséquence d’augmenter encore les disparités entre facs, avec d’un coté des facs d’élites, et de l’autre des « facs poubelles », ainsi qu’une disparition d’un certains nombre de filières dites « non rentables ». La sélection à l’entrée supprimerait le droit de choisir sa filière et sa faculté. Bref l’année s’annonce dure, et comme dans le mouvement contre le CPE de 2006, ou celui contre la loi Fillon sur les lycées de 2005, nous allons devoir nous mobiliser !

Arret des expulsions

Brice Hortefeux, ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale n’a pas eu les vacances qu’il espérait, les expulsions de sans papiers n’ont pas été à la hauteur de ses attentes… En effet, le ministre et ses policiers ont eu du fil à retordre pendant l’été. En juillet, à Lille, 40 sans pa- piers sur 140 arrêtés et placés en centre de réten- tion ont fait une grève de la faim. Après avoir été li- bérés par le tribunal, six ont été de nouveau arrê- tés après une simple diffusion de tracts. En août, pendant l’occupation de la bourse du travail, il y a eu une rafle. Tous ont été libérés sauf 13 person- nes qui ont été reconduites manu militari dans leur pays d’origine. Dans nos facs, nos lycées et dans la rue, nous devons continuer de nous mobiliser contre les expulsions et pour la régularisation de tous les sans papiers.

Qui sommes nous ?

« Faire de la politique », c’est souvent perçu comme un métier, le débouché naturel de l’ENA. C’est ce que veulent nous faire croire les « professionnels de la politique » qui n’hésitent pas à s’en mettre plein les poches, pendant qu’ils nous en foutent plein la gueule. « Politique », étymologiquement, c’est s’occuper de la vie de la cité c’est à dire prendre en charge les questions collectives. Cela concerne donc tout le monde, à toutes les échelles. C’est une chose trop sérieuse pour la laisser aux politiciens. Nos vies en dépendent... C’est pourquoi nous devons faire entendre notre voix, à travers nos actions collectives, à travers nos revendications. Pour cela il faut s’organiser et prendre notre avenir en mains.
Les JCR regroupent les lycéen-nes, les étudiant-e-s, les jeunes chômeu‑r‑se‑s et salarié-e-s qui veulent se battre pour en finir avec le système actuel qui produit à la fois injustices, chômage, misère et discriminations ; qui provoque les guerres. Face à ce monde barbare, nous luttons pour une société débarrassée de toute exploitation et de toute oppression, une société socialiste. Les décisions seraient prises
par la population dans son ensemble et non par une minorité soumise
aux patrons. Rejoindre les JCR, c’est s’engager et militer pour construire ce monde. Cela commence aujourd’hui en construisant les luttes contre le gouvernement et les possédants, pour nos droits. Prenez contact avec nous !

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