Le gouvernement multiplie les provocations. Il veut mettre en place le service minimum, c’est-à-dire la remise en cause du droit de grève, dans les transports et l’éducation nationale. Il renforce la répression contre les mineurs avec la réforme de la justice. Il veut continuer la destruction du service public d’éducation avec la loi sur l’autonomie des universités. Il veut augmenter les impôts des pauvres et diminuer ceux des riches avec ses réformes fiscales. Joli score !
Ses réformes (…)
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RED 82 - aoà »t/septembre 2007
Le gouvernement multiplie les provocations. Il veut mettre en place le service minimum, c’est-à-dire la remise en cause du droit de grève, dans les transports et l’éducation nationale. Il renforce la répression contre les mineurs avec la réforme de la justice. Il veut continuer la destruction du service public d’éducation avec la loi sur l’autonomie des universités. Il veut augmenter les impôts des pauvres et diminuer ceux des riches avec ses réformes fiscales. Joli score !
Ses réformes sur le droit de grève et dans les universités ont une signification précise : il déclare la guerre aux jeunes et aux cheminots. Ce n’est pas par hasard, c’est parce que ces catégories ont représenté le principal danger pour les deux gouvernements de droite précédents.
Il veut la guerre, il doit l’avoir. Mais la détermination du gouvernement nous prouve une chose : il faudra être encore plus forts que la dernière fois. Il faudra un mouvement plus large et plus puissant encore. Et, pour mettre un coup d’arrêt à sa politique au service du patronat, il faudra un mouvement qui rassemble la jeunesse et les travailleurs, une grève générale qui permette de lancer une contre-offensive.
Pour produire tout cela, il n’y a pas de solution miracle. Dans les lycées, dans les universités, dans nos lieux de travail, nous devons informer autour de nous, convaincre de se mobiliser, de construire la grève.
Dans ce contexte de la nécessité d’une contre-offensive du monde du travail et de la jeunesse, la LCR lance l’idée d’un nouveau parti pour renverser le capitalisme. Pour nous, il ne s’agit pas uniquement de nous battre pied à pied contre le gouvernement. Nous voulons en finir avec cette société qui nous opprime, avec ce monde en guerre permanente et construire une autre société. Les jeunes doivent être à l’avant-garde de cette bataille. En défendant cette idée d’un nouveau parti pour renverser le capitalisme, nous pouvons rassembler des centaines de jeunes qui, dans tout le pays, dans les luttes, sont prêts à se battre pour la révolution.
Organiser ces jeunes, dans une nouvelle organisation de jeunesse, plus large, plus implantée dans la classe ouvrière, plus à même de militer dans les mobilisations, c’est possible et cela peut contribuer à changer la face du monde !